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Actualités - CHRONOLOGIE

Processus de paix - Pour Washington l'échéance du 13 février demeure viable Clinton promet à Arafat de faire le maximum pour assurer un règlement

Le président Bill Clinton s’est entretenu hier avec le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, sur les difficultés actuelles du processus de paix israélo-palestinien. Au début de cette rencontre qui se déroulait dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, M. Clinton a affirmé devant la presse sa volonté de faire le maximum pour assurer un règlement de paix et il a souligné que le volet palestinien était «au cœur des efforts que nous faisons tous pour parvenir à la paix au Proche-Orient». M. Clinton a exprimé sa conviction qu’un accord de paix pouvait intervenir «assez rapidement» et il a affirmé qu’il serait «déçu» si une paix globale ne pouvait régner d’ici à un an au Proche-Orient. Le président américain a également mis l’accent sur les compromis «inévitables et difficiles» que chaque partie aura à concéder. «Dans une négociation comme celle-ci, les parties ne peuvent obtenir tout ce qu’elles demandent», a-il dit. M. Arafat avait eu auparavant un entretien suivi d’un déjeuner de travail avec la secrétaire d’État Madeleine Albright. Le porte-parole du département d’État James Rubin a indiqué qu’ils avaient discuté «des moyens à mettre en œuvre pour permettre au processus de paix de respecter les échéances qui ont été prévues». Israéliens et Palestiniens se sont donné jusqu’au 13 février prochain pour définir les grandes lignes d’un règlement de paix définitif dont tous les détails devraient être arrêtés d’ici à juillet prochain. Mais les négociations continuent à buter sur le tracé final des frontières d’un éventuel État palestinien, le statut de Jérusalem et le sort des réfugiés palestiniens. Israël a en outre reporté un troisième retrait de ses troupes de Cisjordanie qui devait intervenir ce jeudi et aurait permis aux dirigeants palestiniens d’élargir leur contrôle à environ 40 % de la Cisjordanie. Parallélisme avec le volet syrien M. Arafat a toutefois affirmé devant la presse que M. Barak lui avait promis que ce dernier transfert de 6,1 % du territoire de Cisjordanie serait réalisé d’ici à deux semaines. «C’est quelque chose sur lequel M. Barak et moi sommes tombés d’accord», a-t-il dit. Interrogé sur un éventuel report de l’échéance du 13 février, M. Clinton a affirmé qu’il s’agissait d’une question que devraient régler MM. Barak et Arafat. Officiellement pour les États-Unis, l’échéance du 13 février demeure «viable». «Il n’y a pas d’indication que les parties aient remis cette date en cause», affirme-t-on à la Maison-Blanche. M. Arafat, qui avait rencontré le Premier ministre israélien la semaine dernière, reproche à Israël de poursuivre des activités de colonisation et de continuer à tergiverser sur la mise en œuvre des accords intérimaires. Selon plusieurs sources concordantes, M. Arafat a cherché au cours de son entretien avec le président Clinton des réassurances sur le maintien d’un strict parallélisme entre les volets palestinien et syrien du processus de paix. Il devra s’entretenir aujourd’hui avec la direction du Fonds monétaire international (FMI), avant de quitter samedi les États-Unis pour Bruxelles.
Le président Bill Clinton s’est entretenu hier avec le président de l’Autorité palestinienne, Yasser Arafat, sur les difficultés actuelles du processus de paix israélo-palestinien. Au début de cette rencontre qui se déroulait dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, M. Clinton a affirmé devant la presse sa volonté de faire le maximum pour assurer un règlement de paix et...