La libération d’Augusto Pinochet et son retour au Chili ne sont plus qu’une question d’heures… ou, tout au plus, de jours. Le gouvernement espagnol a, en effet, renoncé à contester la décision de Londres. Le ministre de l’Intérieur Jack Straw a donné jusqu’à ce soir à ceux qui demandent l’extradition pour lui présenter leurs arguments contre une libération du vieux dictateur. Le juge espagnol Garzon, qui est à l’origine de la demande d’extradition du général afin qu’il soit jugé pour les crimes commis sous sa dictature, avait renouvelé la semaine dernière sa demande d’interroger l’octogénaire, imité en cela par le juge français Roger Le Loire. Mais il reviendra à Pinochet lui-même de décider s’il accepte d’être interrogé, a prévenu un porte-parole du ministère britannique de l’Intérieur. La question paraît donc ne plus être si Pinochet sera libéré, mais quand. Jack Straw peut laisser partir le sénateur chilien sitôt passé le délai de ce soir 18h00, et les anti-Pinochet, résignés, pensent que les choses iront désormais très vite.
La libération d’Augusto Pinochet et son retour au Chili ne sont plus qu’une question d’heures… ou, tout au plus, de jours. Le gouvernement espagnol a, en effet, renoncé à contester la décision de Londres. Le ministre de l’Intérieur Jack Straw a donné jusqu’à ce soir à ceux qui demandent l’extradition pour lui présenter leurs arguments contre une libération du...
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