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Actualités - CHRONOLOGIE

Commémoration - Toujours aucun indice sur l'identité des assassins de la religieuse antonine Le souvenir de soeur Antoine Zeidane sera évoqué aujourd'hui dans toutes les écoles chrétiennes (photos)

Les écoles chrétiennes consacreront aujourd’hui une heure au souvenir de sœur Antoinette Zeidane (60 ans), directrice des études de l’école des sœurs antonines à Kfarchima, martyrisée et assassinée, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Le secrétariat des Écoles catholiques a précisé dans un communiqué que la journée sera, par ailleurs, ordinaire et que les classes seront données comme d’habitude. L’heure sera consacrée en partie à la prière, et en partie à expliciter la mission pédagogique de l’Église au Liban, ainsi que la place de la vie consacrée dans le Liban de l’après-guerre, dont la «vocation historique» a été définie par Jean-Paul II dans l’Exhortation apostolique. «L’heure est à la réaffirmation de cette vocation exigeante, en raison même de la poussée de fièvre confessionnelle consécutive aux nouvelles qui parviennent du Liban et de l’étranger», note-t-on dans les milieux pédagogiques, sous le couvert de l’anonymat. La mort de sœur Zeidane, notent par ailleurs les milieux religieux, s’inscrit aussi dans le contexte du jubilé de l’an 2000, qui doit donner aux Églises du monde l’occasion de mettre à jour leurs martyrologes, conformément au vœu de Jean-Paul II, dans un effort pour empêcher que le témoignage des martyrs ne se perde. L’initiative des Écoles catholiques a été suivie dans les écoles orthodoxes et évangéliques, qui ont publié des communiqués annonçant qu’ils se joindront au mouvement. «Bienheureuse est celle que le martyre a revêtue de la robe nuptiale (…) et lui a fait mériter d’habiter avec les élus et les justes», déclare le communiqué publié par les Églises orthodoxes. Le communiqué demande aussi aux gouvernants «d’instaurer la justice, de consolider la sécurité, de tout faire pour faire la lumière sur les circonstances de ce vil assassinat et de demander des comptes à leurs auteurs, afin de rassurer les esprits et de consolider la confiance des Libanais dans leur État». Sœur Antoinette Zeidane a été enlevée, dans la soirée du 31 décembre 1999, alors qu’elle se rendait de l’école de Kfarchima relevant de son Ordre, au domicile de son frère, à Achrafieh. Son corps n’a été retrouvé que dimanche matin, jeté nu près d’un dépotoir à ordures de Saki Hadeth, portant les traces d’outrages innommables et de la mort par étouffement. Les sœurs antonines ont précisé hier, dans une mise au point, qu’elles ne possèdent toujours pas de copie du rapport établi par le médecin légiste qui a examiné le corps, en attendant les résultats de toutes les analyses demandées par le parquet général de la Cour de cassation. La police ne possède, jusqu’à présent, aucun indice sur l’identité des auteurs de cette ignominie. Fait sans précédent dans les annales judiciaires libanaises, le Parti national libéral a offert une récompense de 50 000 dollars à toute personne qui fournirait à la police des informations susceptibles de conduire à l’arrestation des criminels. À l’appel de l’Ordre des antonins, une réunion de prière s’est tenue, à la mémoire de sœur Antoinette Zeidane, samedi, en l’église Saint-Élie, à Antélias. Les parents de la religieuse martyrisée, ainsi qu’une foule de religieux, religieuses et fidèles de tous les Ordres catholiques au Liban, ont assisté à la cérémonie .
Les écoles chrétiennes consacreront aujourd’hui une heure au souvenir de sœur Antoinette Zeidane (60 ans), directrice des études de l’école des sœurs antonines à Kfarchima, martyrisée et assassinée, dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier. Le secrétariat des Écoles catholiques a précisé dans un communiqué que la journée sera, par ailleurs, ordinaire et que les...