Rechercher
Rechercher

Actualités - REPORTAGES

Enseignants renvoyés : le chiffre de 2 000 contesté

 Répondant aux accusations de M. Mahfoud, le secrétaire général des écoles catholiques, Mgr Camille Zeidan, dit qu’aucune statistique ne confirme le chiffre de 2 000 enseignants licenciés, ajoutant que parmi les 8 catégories de licenciement, ce n’est qu’en dernier recours que l’on peut réellement parler de licenciement abusif. Se prononçant personnellement contre ce genre de licenciement, Mgr Zeidan explique que le renvoi d’un enseignant à cause de la crise économique n’est nullement abusif, ajoutant qu’il est parfois de l’intérêt d’un enseignant de ne pas être notifié de la cause de son renvoi, car cela pourrait lui porter préjudice. De plus, ajoute-t-il, «si les enseignants qualifient leur renvoi d’abusif, comment cela se fait-il qu’aucun d’entre eux n’a eu recours à la justice ?». Déplorant le vote de la dernière loi sur les augmentations, le secrétaire général des écoles catholiques avertit qu’elle risque de conduire à une impasse. Car, si les syndicats continuent de demander des augmentations de salaire, alors que la crise économique sévit, certaines administrations scolaires ne pourront plus fonctionner. Les coûts de l’éducation continueront alors de grimper, aggravant le problème des écolages impayés, de l’exode des élèves vers le secteur public et du licenciement des enseignants. Et d’ajouter : «À un moment donné, à force de payer, les écoles privées n’en pourront plus. Tout ce qu’elles arrivent à faire, c’est de payer les intérêts de leur déficit».
 Répondant aux accusations de M. Mahfoud, le secrétaire général des écoles catholiques, Mgr Camille Zeidan, dit qu’aucune statistique ne confirme le chiffre de 2 000 enseignants licenciés, ajoutant que parmi les 8 catégories de licenciement, ce n’est qu’en dernier recours que l’on peut réellement parler de licenciement abusif. Se prononçant personnellement contre ce...