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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

INSTITUT GOETHE - Un programme riche et varié : expositions, concerts, conférences, films... Une année placée sous le signe du dialogue libano-allemand

Tout en restant fidèle à sa «politique» de rendre hommage à de grands hommes (ou femmes) allemands, philosophes, écrivains, musiciens ou autres, l’Institut Goethe a concocté un programme riche et varié pour son année culturelle : expositions, concerts, conférences, films et autres spectacles. Voilà en ce qui concerne les 50 % de ses activités. Directrice de l’Institut Goethe (Manara, Beyrouth), Monika von Kraft rappelle également que la mission de cet institut est de favoriser les rencontres entre des experts allemands et libanais afin d’intensifier le dialogue entre ces deux pays. Ce en quoi consistera l’autre partie du programme 2000-2001. Les activités de l’Institut Goethe ont démarré en force au début de ce mois d’octobre 2000, par un grand séminaire de quatre jours sur les «Énergies alternatives». Organisé en collaboration avec l’Escwa, ce séminaire a réuni des experts allemands et libanais. «La vie dans une société multiconfessionnelle» était le thème d’un symposium organisé en coopération avec l’Orient Institut de Beyrouth, qui s’est déroulé plus tard et qui a également réuni des experts allemands et libanais. Actuellement, et jusqu’au 27 octobre, le Goethe accueille une exposition d’affiches sur l’œuvre et la vie de l’écrivain et penseur allemand Heinrich Böll, prix Nobel de littérature en 1972. Inspiré d’une nouvelle d’Heinrich Böll, le film The Lost Honour of Katharina Blum (1975) de Volker Schlöndorff a également été projeté à cette occasion. L’exposition devait également s’accompagner d’une conférence, par le fils de Böll, qui a été annulée. Pour le reste de l’année, les projets sont légion. Il n’est toutefois pas trop tard pour contacter le Goethe. «J’attends encore les suggestions des uns et des autres. Je prévois toujours un peu de place et de “moyens” pour des projets de dernière minute», note Monika von Kraft. Début novembre, l’institut accueillera une exposition de toiles de Jürgen Ferdinand Schlamp. Cet artiste a peint des paysages européens, avant de les digitaliser à l’ordinateur. Le résultat est abstrait, moderne et très intéressant du point de vue technique et graphique. Mardi 7 novembre, à l’Assembly Hall, à l’occasion de l’année jubilé de Jean-Sébastien Bach, l’Ensemble de Hanovre «Musica Atla Ripa» jouera des œuvres de Bach, de Telemann et de Goldberg, pour instruments à corde, cymbale et flûte à bec. Jeudi 9 novembre, un symposium d’une journée regroupera des spécialistes libanais (professeurs à l’Université américaine de Beyrouth) et allemands qui discuteront de l’importance de l’agriculture organique pour la santé, l’environnement et l’économie. En collaboration avec l’association internationale pour les livres d’enfants LBBY, un séminaire sera organisé les 10 et 11 novembre sur le thème «La forme de la langue dans les livres arabes pour enfants». «Nous remarquons, dans notre bibliothèque, que l’intérêt des parents et des enfants libanais va plutôt aux livres en français et en anglais, explique Mme von Kraft. L’offre de livres en arabe n’est pas importante, et souvent non adaptée, que ce soit au niveau de l’illustration, du sujet ou de la langue». D’où l’idée de cette rencontre de deux jours avec des auteurs, des traducteurs, des illustrateurs et des éditeurs libanais. Avec au programme, également, des enfants qui raconteront leurs propres contes et des discussions d’enregistrements analytiques linguistiques. Nietzsche et Dietrich Comme chaque année, l’Institut Goethe participe au Festival du film européen qui se déroule au mois de novembre au cinéma Empire du centre Sofil, Achrafieh. Cette année, deux films allemands sont au calendrier de cet événement qui se tiendra du 9 au 19 novembre. Du 14 au 24 novembre, Chafic Taleb dévoilera pour la première fois sa collection privée et complète des timbres libanais, de 1924 à aujourd’hui. Une grande exposition, complétée par des timbres ottomans utilisés au Liban jusqu’en 1919, ainsi que par des timbres des Forces françaises libres, imprimés et utilisés au Liban jusqu’en 1942. Quant au mois de décembre, voici, pêle-mêle, quelques-unes des activités prévues : Vu le grand succès du séminaire sur les énergies alternatives et solaires, l’Institut Goethe réitérera sa collaboration avec l’Escwa (Onu) pour un grand séminaire sur l’exploitation de l’eau au Liban qui, dit-on, est mal gérée. Des experts allemands et libanais, ainsi que 16 membres de l’Escwa, se pencheront sur ce problème important, à une date qui sera communiquée ultérieurement. Pour commémorer la 100e année de la mort du philosophe Friedrich Nietzsche, une rencontre sera organisée en collaboration avec l’Université libanaise. Deux professeurs libanais parleront du philosophe allemand et de son influence en Europe et dans le monde, dans la philosophie moderne. Côté cinéma, une série de films sur la jeunesse allemande sera projetée sur plusieurs jours, accompagnée d’une exposition de portraits de jeunes Allemands. Enfin, l’an 2000 sera clôturé par un atelier de peinture sur soie, dirigé par une artiste libano-allemande. Pour l’année 2001, l’Institut Goethe est en pourparlers avec l’ambassade de Suisse pour essayer de faire venir à Beyrouth un danseur suisse-allemand , pour un solo de danse moderne. Cet artiste donnerait donc un aperçu de son talent, mais dirigerait aussi un atelier de danse. En collaboration avec l’association «Shams», le Goethe organisera au Théâtre de Beyrouth une rétrospective des films du metteur en scène Werner Herzog, avec aussi une exposition de photographies sur Herzog et l’acteur Klaus Kinski. Une autre exposition, accompagnée de films, portera sur Marlène Dietrich. Enfin, le Goethe espère réussir à faire venir au Liban, à la fin du printemps 2001, un groupe allemand de musique techno pour une série de concerts. Un projet coûteux, mais qui, s’il aboutit, ravira la jeunesse libanaise. En attendant les nouveautés, il reste à suivre l’actualité…. N.S.
Tout en restant fidèle à sa «politique» de rendre hommage à de grands hommes (ou femmes) allemands, philosophes, écrivains, musiciens ou autres, l’Institut Goethe a concocté un programme riche et varié pour son année culturelle : expositions, concerts, conférences, films et autres spectacles. Voilà en ce qui concerne les 50 % de ses activités. Directrice de l’Institut...