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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

La Ligue maronite pour un Cabinet « exceptionnel et représentatif »

La Ligue maronite, réunie hier sous la présidence de l’émir Harès Chéhab, a estimé que le nouveau gouvernement «doit être exceptionnel dans son rôle et sa composition», afin de pouvoir œuvrer «pour le renforcement de l’unité nationale et la réalisation de la réconciliation tant attendue, face aux échéances régionales». «Le nouveau gouvernement doit répondre aux vœux de la volonté nationale plurielle, pour permettre au Liban de recouvrer son rôle particulier au plan régional et mondial et pour représenter réellement toutes les parties politiques. Ainsi pourra-t-il répondre aux attentes et aux angoisses de ces parties à travers un dialogue franc et sincère», a-t-elle affirmé. Elle a par ailleurs critiqué hier la «hâte» avec laquelle la pétition sur l’abaissement du droit de vote à l’âge de 18 ans avait été signée au Parlement, «sans débat sérieux et sans que les nouveaux parlementaires ne la discutent au préalable». «L’abaissement du droit de vote à l’âge de 18 ans est une étape importante, parce que le peuple libanais est jeune et porte à travers lui un patrimoine authentique en matière de démocratie, de culture, de liberté et d’ouverture», a estimé la Ligue maronite. «Ce pas en avant que constitue l’abaissement du droit de vote à l’âge de 18 ans doit se faire dans le cadre d’une réforme politique globale et nécessaire après les expériences politiques ratées que le Liban a connues depuis la signature du document d’entente nationale» à Taëf, a-t-elle poursuivi. Elle a en outre souligné que cette initiative s’inscrirait dans le cadre d’un plan qui comporterait comme priorité l’adoption d’une nouvelle loi électorale garantissant une vraie représentation, mais aussi d’une loi moderne sur les partis, d’une loi sur les nationalités... La Ligue maronite a souligné que l’initiative de l’abaissement du droit de vote à l’âge de 18 ans «ne doit pas être envisagée avec les mêmes arrière-pensées qui ont accompagné la proposition de l’abolition du confessionnalisme politique». Estimant que le communiqué publié par les évêques maronites, qui réclame un redéploiement des forces syriennes en prélude à un retrait définitif conformément à l’accord de Taëf et à la résolution 520 du Conseil de sécurité, «était au cœur de cette dynamique du dialogue», la Ligue maronite a appelé le gouvernement «à l’examiner en priorité, sous l’angle de la souveraineté, de l’indépendance et de la volonté réelle d’établir des relations de coordination complètes et sincères avec la Syrie». Elle a enfin appelé «toutes les forces politiques à élever leur conduite politique en fonction de cette phase», et à «appuyer l’État, estimant que les victoires et les réalisations resteront incomplètes sans le respect de la présence étatique en tant qu’institution légale et responsable de la réalisation des droits nationaux».
La Ligue maronite, réunie hier sous la présidence de l’émir Harès Chéhab, a estimé que le nouveau gouvernement «doit être exceptionnel dans son rôle et sa composition», afin de pouvoir œuvrer «pour le renforcement de l’unité nationale et la réalisation de la réconciliation tant attendue, face aux échéances régionales». «Le nouveau gouvernement doit répondre...