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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Des tiraillements persistent au sujet de quelques noms

D’ultimes tentatives ont été entreprises au cours des dernières vingt-quatre heures afin de convaincre le chef de l’État, le président Émile Lahoud, d’effectuer les consultations parlementaires d’usage en vue de la désignation du nouveau Premier ministre avant le sommet arabe extraordinaire qui doit ouvrir ses travaux demain, samedi, dans la capitale égyptienne. Un forcing a été tenté à ce propos par le président de la Chambre, Nabih Berry, afin d’obtenir que le président Lahoud entreprenne ces consultations avant son départ, aujourd’hui, vendredi, pour Le Caire. Le chef du Législatif est revenu à la charge hier à ce sujet en dépit de l’annonce, mercredi dernier, du report des consultations parlementaires jusqu’au retour du président Lahoud du Caire, après la clôture du sommet arabe, qui s’achèvera dimanche prochain. Dans les milieux proches du président de la Chambre, on précise que ce dernier insistait, jusqu’à hier, midi, pour obtenir une désignation du nouveau Premier ministre avant la rencontre du Caire afin de créer un «choc psychologique positif» sur la scène locale, ce qui aurait eu pour effet d’enclencher rapidement une dynamique de redressement et de stabilisation interne, notamment au niveau du marché des changes. Pour soutenir son point de vue sur ce plan, M. Berry arguait du fait que le nouveau Parlement est formé de grands blocs parlementaires qui regroupent l’écrasante majorité des députés. De ce fait, précisent les milieux proches du chef du Législatif, il aurait été possible d’effectuer les consultations rapidement, avant le sommet arabe, sans aucune précipitation. À en croire certaines sources bien informées, les milieux proches de M. Rafic Hariri (pressenti pour succéder à M. Sélim Hoss à la présidence du Conseil) étaient plutôt favorables à une telle accélération des consultations parlementaires en vue de la désignation du Premier ministre. Mais le chef de l’État a tranché la question en confirmant hier que les consultations n’auraient pas lieu avant le sommet arabe, comme le souhaitait M. Berry. Le Premier ministre sortant, Sélim Hoss, se serait prononcé pour une telle option et aurait insisté – à en croire M. Omar Karamé – pour que le nouveau Premier ministre ne soit pas désigné durant sa présence (à M. Hoss) au Caire, où il s’est rendu mercredi dernier afin de participer à la conférence préparatoire des ministres arabes des Affaires étrangères. En tout état de cause, les sources proches du président de la Chambre ont confirmé hier que les tractations concernant la composition de la nouvelle équipe ministérielle ont déjà été bel et bien entamées, contrairement à ce que M. Berry lui-même affirme publiquement. De même source, on précise que ces tractations ont atteint un stade suffisamment avancé et auraient permis de surmonter 95 % des difficultés qui se présentaient au niveau de la mise sur pied du prochain Cabinet. Il reste qu’il se confirme que des tiraillements et des divergences persistent entre les principaux pôles du pouvoir à propos de certains ministrables pressentis pour faire partie du gouvernement. Les sources susmentionnées affirment qu’il reste encore 5 % des obstacles à surmonter. Les concertations de la semaine prochaine porteraient précisément sur ces 5 % de difficultés qui se dressent encore sur la voie de l’annonce de la composition du nouveau gouvernement.
D’ultimes tentatives ont été entreprises au cours des dernières vingt-quatre heures afin de convaincre le chef de l’État, le président Émile Lahoud, d’effectuer les consultations parlementaires d’usage en vue de la désignation du nouveau Premier ministre avant le sommet arabe extraordinaire qui doit ouvrir ses travaux demain, samedi, dans la capitale égyptienne. Un...