INDUSTRIE - Un nouvel espace dans la zone franche du port de Beyrouth Inauguration d’un centre de promotion des exportations

Un nouvel espace sera désormais disponible aux industriels libanais désireux de faire connaître leurs produits. Essentiellement destiné à l’exposition des produits, ce bâtiment de près de 9 400 m2 a été inauguré hier par le ministre des Transports Négib Mikati, dans la zone franche du port de Beyrouth. Le bâtiment est également doté de bureaux afin de faciliter l’accueil des délégations commerciales étrangères en visite au Liban, ainsi que d’un centre d’information qui aura pour rôle de renseigner les industriels libanais sur les marchés étrangers susceptibles de recevoir leurs produits. Le centre aura aussi pour mission de faciliter les procédures administratives à tout industriel désireux d’exporter au prix le plus bas. Le projet a vu le jour grâce à l’initiative du secteur privé et le ministre Mikati a salué la coopération entre le gouvernement et les associations privées comme «une belle réussite au niveau de la coordination des efforts pour la dynamisation de l’économie libanaise». Issam Bekdash, directeur général du port, qui ne s’est pas contenté d’accueillir les industriels mais leur a aussi offert le terrain, a affirmé qu’un tel projet allait certainement avoir un impact économique important sur l’activité du port. C’est «une bonne affaire pour tous», a-t-il commenté. Quant au président de l’Association des industriels libanais, Jacques Sarraf, face à un parterre d’industriels venus de toutes les régions du Liban, il a souhaité que ce bâtiment devienne un «Baalbeck économique», entendant par là «un temple que tout le monde viendrait visiter». En outre, M. Sarraf a rappelé que dans trois mois, lors de l’ouverture effective du bâtiment, les industriels devront prendre leurs responsabilités «sans plus attendre d’autres initiatives gouvernementales». Un thème qu’il avait largement défendu samedi lors de la conférence sur «la vision pour un nouveau millénaire» du secteur industriel libanais. Interrogé sur la place que compte occuper ce secteur dans le paysage économique libanais, M. Sarraf a répondu : «C’est dans l’économie libanaise en tant qu’un tout homogène que veut s’insérer l’industrie. Ce projet contribue dans une large mesure à la relance économique du pays». Bertrand FATTAL