Cyclisme - Championnat du monde sur route Pour décrocher l’arc-en-ciel en Bretagne

 Le peloton international qui a poursuivi la saison cycliste jusqu’à Plouay rêve de décrocher l’arc-en-ciel, symbole du maillot du champion du monde décerné dimanche en terre bretonne. Michele Bartoli, le champion d’Italie, et le Belge Andrei Tchmil, tenant de la Coupe du monde, seront les favoris au départ du parcours de 268,9 kilomètres disputé sur un circuit de 14,150 kilomètres favorable aux puncheurs. D’autres, tels le Letton Romans Vainsteins ou le Russe Dimitri Konyshev, misent surtout sur leur débrouillardise et leur sens de la course. Si l’Espagne joue la carte Oscar Freire, plusieurs nations majeures doivent partager les responsabilités. La Belgique compte sur Andrei Tchmil, en forme culminante, Peter van Petegem (2e en 1998) et Axel Merckx. L’Italie mise d’abord sur Michele Bartoli (3e en 1996 et 1998), à l’aise sur ce terrain, mais qui doit laisser toutefois une petite place à trois coéquipiers, Davide Rebellin, Francesco Casagrande et surtout l’actif Paolo Bettini. La Lituanie chez les dames La France aligne elle aussi une équipe complète qui a retrouvé ses deux chefs de file historiques, Laurent Jalabert (s’il est pleinement rétabli de sa gastro-entérite) et Richard Virenque, à côté d’un puncheur de haut niveau, Laurent Brochard, sacré en 1997, et du prometteur Patrice Halgand. Le Danemark (R. Soerensen), la Suisse (M. Zberg, Dufaux, Camenzind) et les Pays-Bas (Boogerd, van Bon) se présentent aussi avec des arguments. Chez les dames, dont l’épreuve est disputée samedi sur la distance de 127,4 kilomètres, la Lituanie, devenue la première puissance du cyclisme féminin, est en position de force. Avec Diana Ziliute et Edita Pucinskaite, titrées ces deux dernières années, les Lituaniennes disposent de deux des grandes favorites de l’épreuve. Ziliute, en cas d’arrivée groupée, et Pucinskaite, capable de démarrer dans le final, présentent les arguments les plus sérieux. L’opposition viendra de la France avec Jeannie Longo (42 ans) et Catherine Marsal, ainsi que des Pays-Bas même privés de leur chef de file, la championne olympique Leontien van Moorsel. Mirjam Melchers et Chantal Beltman seront les meilleures chances des Néerlandaises. L’Allemagne, privée de Hanka Kupfernagel, qui a préféré plier bagages après sa déception du contre-la-montre, et de Petra Rossner, l’Espagne, sans Joane Somarriba, et l’Australie, qui regrette Anna Wilson, affichent pavillon bas alors que le Canada espère en Lyne Bessette et l’Ukraine en Tatiana Stiajkina, au long des neuf tours de circuit.