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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Liban-Sud - Tournée du général Obeng auprès des responsables Goksel souhaite que la décision relative aux familles de la Finul soit provisoire

«La décision du gouvernement libanais consistant à interdire aux familles de la Finul de franchir la frontière israélo-libanaise est unique en son genre», a indiqué hier le porte-parole de la Finul Timor Goksel. «En l’espace de 22 ans, jamais une décision semblable n’a été prise», a-t-il enchaîné en souhaitant «qu’elle ne soit pas définitive». Une dépêche de l’AFP indique cependant, citant un officier des Casques bleus stationnés au Liban-Sud, que «le gouvernement libanais a obtenu que des familles des soldats de la Finul, qui habitaient dans le nord d’Israël, s’installent sur son territoire». «Depuis le 1er octobre, le gouvernement libanais a empêché les familles des militaires de la Finul habitant Naharia (nord d’Israël) d’entrer sur son territoire», a encore déclaré à l’AFP l’officier qui a requis l’anonymat. Et d’ajouter : «Nos militaires ont dû tenir compte des exigences libanaises et des familles se sont déjà installées à Tyr et à Beyrouth». Rappelons que la Sûreté générale responsable du poste de contrôle frontalier à Naqoura, quartier général de la Finul, avait empêché vendredi dernier des familles de fonctionnaires civils de l’Onu de passer, mais «il s’agissait d’un malentendu qui a été réglé», a assuré l’officier des Forces intérimaires des Nations unies stationnées au Liban-Sud. Une source de la Sûreté générale au Liban-Sud a confirmé que «la mesure n’affecte pas pour l’instant des familles du personnel civil de l’Onu». «Bien que la Finul ne soit déployée depuis 1978 que du côté libanais, le Liban acceptait autrefois que les familles résident dans le nord d’Israël pour des raisons de sécurité», a indiqué une source diplomatique. «Mais depuis le retrait des soldats de l’État hébreu, il estime qu’il n’y a plus de motif pour une telle mesure», a-t-on ajouté. «Le gouvernement libanais l’a clairement fait savoir aux Nations unies à plusieurs reprises, lors des réunions cet été en présence notamment du président de la République Émile Lahoud et de l’envoyé spécial de l’Onu au Proche-Orient Terjé Roed-Larsen», rapporte la même source. Notons que seuls quelques membres du personnel administratif, ainsi que des officiers, sont concernés par ces mesures. La majorité des quelque 6 000 militaires et employés de la Finul viennent au Liban sans leurs familles. Le nombre de femmes, d’enfants et de gens de maison qui vivent à Naharia est évalué à une centaine. Par ailleurs, une délégation de la Finul présidée par le commandant des Casques bleus, le général Seth Kofi Obeng et formée notamment de M. Goksel et de plusieurs militaires, a effectué une tournée auprès des ministres libanais, notamment le chef du gouvernement Rafic Hariri, le ministre de la Défense Khalil Hraoui et le ministre des Affaires étrangères et des Émigrés Mahmoud Hammoud. Au cours de sa rencontre avec le ministre de la Défense, la délégation a discuté en particulier de la ligne bleue, de la situation au Liban-Sud et de la sécurité de la zone. «Nous avons également évoqué le travail commun qui pourrait être effectué conjointement entre la Finul et le Conseil de sécurité libanais», a déclaré le général Obeng. Le commandant en chef de la Finul a indiqué que la force intérimaire est confrontée essentiellement au problème représenté par les mines antipersonnel dans la région. «Il faudra un travail minutieux pour parvenir à déminer», a-t-il dit, en précisant que «jusqu’à présent 2 008 mines seulement ont été désamorcées». Le commandant en chef des Forces intérimaires des Nations unies postées au Liban-Sud a également indiqué que «la situation est calme dans la zone Finul qui s’est redéployée à l’issue du retrait israélien». «Elle ne fait face à aucun problème avec les éléments armés présents dans la région», a-t-il ajouté. Il a également souligné l’importance du travail humanitaire de la Finul dans cette zone, notamment dans les domaines éducatif, médical, et social. Au palais Bustros, face aux questions des journalistes, le général Obeng a refusé de commenter la dernière opération du Hezbollah dans les fermes de Chebaa. «Beaucoup de commentaires relatifs à cette affaire ont déjà été faits», a-t-il estimé. Évaluant la situation au Liban-Sud, il a noté que «la situation dans la zone n’est pas très tendue». « Je ne vois pas pourquoi on parle de panique», a-t-il dit.
«La décision du gouvernement libanais consistant à interdire aux familles de la Finul de franchir la frontière israélo-libanaise est unique en son genre», a indiqué hier le porte-parole de la Finul Timor Goksel. «En l’espace de 22 ans, jamais une décision semblable n’a été prise», a-t-il enchaîné en souhaitant «qu’elle ne soit pas définitive». Une dépêche de...