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Actualités - CONFERENCES DE PRESSE

Entreprises Huit millions de dollars dans le giron de BarterCard Liban

BarterCard Liban, une société d’intermédiation d’entreprise à entreprise, a annoncé hier lors d’une conférence de presse avoir initié des échanges de biens et services d’une valeur équivalant à huit millions de dollars. Comme son nom l’indique («barter» en anglais signifie «échanger, troquer»), la société permet à deux entreprises d’échanger des marchandises sans passer par l’étalon argent. Elle a vu ses effectifs passer de trois à 45 personnes en un an. Elle est affiliée à BarterCard International – une entreprise australienne d’envergure puisqu’elle génère un chiffre d’affaires d’un milliard de dollars. Ce chiffre connaît une croissance exponentielle. BarterCard Liban, qui a débuté ses activités en septembre 1999, met en relation plus de 1 000 clients, et compte d’ici à août 2001 servir de trait d’union à plus de 2 500 sociétés. En moyenne, tous les mois, 100 à 120 entreprises viennent grossir ses rangs et la direction s’attend à ce que la valeur des échanges mensuels atteigne 2,5 millions de dollars l’année prochaine. 70 000 transactions sont attendues en 2001, soit l’équivalent de 40 millions de dollars en biens et services échangés. «C’est le concept qui est vendeur», explique Oussama Fanous, directeur général de BarterCard Liban. Dès lors, on comprend très vite ce qui a su séduire les sociétés libanaises : «payer» au moyen du produit de leur activité (de leurs stocks en surplus) d’autres entreprises auxquelles elles doivent de l’argent, à condition bien sûr que la société en question fasse partie du réseau BarterCard. M. Oussama semble optimiste : «Plus le nombre de clients de BarterCard augmentera, plus des entreprises encore réticentes – comme les compagnies aériennes ou les grands distributeurs de réseau GSM – seront intéressées à rejoindre cette société et à traiter avec elle». Si 95 % de ces échanges se font encore sur le marché local, Andrew Federowsky, directeur des ventes chez BarterCard International, en visite au Liban et présent lors de cette conférence, donne l’exemple d’entreprises australiennes qui passent des commandes pour du vin californien. «Tout est une question de représentativité, si nous représentons une société qui vend du vin en Californie, alors les échanges avec cette société deviennent possibles». Et M. Federowski d’ajouter : «Ce n’est que le début. En mars 2001, nous ouvrons des bureaux au Caire, à Dubaï, en Jordanie et en Turquie. Présents dans neuf pays en 1999, nous le serons dans 15 fin 2001. Notre stratégie de développement profitera certainement à nos clients basés au Liban». Bertrand FATTAL
BarterCard Liban, une société d’intermédiation d’entreprise à entreprise, a annoncé hier lors d’une conférence de presse avoir initié des échanges de biens et services d’une valeur équivalant à huit millions de dollars. Comme son nom l’indique («barter» en anglais signifie «échanger, troquer»), la société permet à deux entreprises d’échanger des marchandises sans...