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Actualités - CHRONOLOGIE

HISTOIRE - Enquête sur le vécu et les institutions d’une des principales communautés du pays Sur les pas des Orthodoxes de Beyrouth et du Mont-Liban

Avec la constance qui fait les œuvres durables et vivantes, May Davie poursuit son travail de recherche sur Beyrouth et la communauté orthodoxe. La voici qui publie aujourd’hui son onzième opuscule : «Atlas historique des Orthodoxes de Beyrouth et du Mont-Liban 1800-19401». L’ouvrage, passionnant, est le fruit d’une enquête sur le vécu et les institutions des Orthodoxes dans ces deux régions à partir du début du dix-neuvième siècle et jusqu’au milieu du vingtième. Il est basé sur les archives de l’évêché de la capitale et présente un état des lieux, abondamment illustré, sur l’histoire de la communauté du diocèse de Beyrouth, Jbeil, Batroun et leurs dépendances. Il ne s’agit toutefois, comme l’auteur s’empresse de le préciser dans un avant-propos, que d’un tableau succinct, et non d’une synthèse définitive, les études dans ce domaine étant encore loin de revêtir un caractère exhaustif. May Davie nourrit l’ambition de poser les jalons d’une voie qui reste à explorer et dont l’aboutissement devrait permettre de faire avancer une discipline, l’Histoire, comportant encore trop de lacunes sur le double plan communautaire et national. Les Grecs-Orthodoxes comptent sans doute parmi les communautés les plus anciennement établies dans la ville de Beyrouth et dans son diocèse. Depuis la naissance du christianisme sur les rives orientales de la Méditerranée, ils constituent, rappelle May Davie, le maillon d’une chaîne communautaire à l’échelle du Proche-Orient. À partir du deuxième siècle, à Beyrouth comme dans presque toutes les cités de l’Empire romain, les chrétiens se sont organisés en petites communautés ayant chacune son clergé et son évêque. Pendant deux cents ans encore, elles resteront plus ou moins indépendantes. Le changement se produit sous Constantin qui, après sa victoire sur Maxence, sous les murs de Rome, se convertit (vers 323), consacrant définitivement le christianisme en religion d’État. Dès lors, l’Église se restructure sur le modèle même de l’organisation de l’Empire byzantin. Les villes et leurs territoires sont regroupés en provinces ecclésiastiques : l’évêché du siège de chaque province est installé dans la métropole la plus importante et son évêque, le métropolitain, se trouve à la tête des autres évêques. Les provinces ecclésiastiques elles-mêmes recoupent les diocèses civils, au sein desquels l’évêque de la ville la plus importante recevra plus tard le titre de patriarche.
Avec la constance qui fait les œuvres durables et vivantes, May Davie poursuit son travail de recherche sur Beyrouth et la communauté orthodoxe. La voici qui publie aujourd’hui son onzième opuscule : «Atlas historique des Orthodoxes de Beyrouth et du Mont-Liban 1800-19401». L’ouvrage, passionnant, est le fruit d’une enquête sur le vécu et les institutions des Orthodoxes...