Kanso s’en prend aussi à Husseini

 M. Assem Kanso s’en est pris aussi à l’ancien président de la Chambre Hussein Husseini, son colistier dans la première circonscription de la Békaa, qui s’était, au dernier moment, rétracté lors du débat de conférence et n’avait plus pris la parole. Réaction, un peu tardive certes, mais non moins véhémente de M. Kanso : «Je regrette fortement la présence de Hussein Husseini au sein de notre bloc parlementaire», a-t-il déclaré, assurant qu’il ne rencontrerait plus M. Husseini, ni qu’il appuierait la moindre de ses positions. «Il n’y a plus de place dans notre pays pour ces Libanais qui persistent à miser sur Israël et les États-Unis. Nous les combattrons jusqu’au bout – et tous les moyens seront bons – sauf qu’à partir d’aujourd’hui, nos armes seront politiques, a-t-il ajouté. Quant à nous, c’est sur la région de Baalbeck-Hermel que nous misons. De la même façon qu’elle s’est rangée aux côtés de la Résistance, notre région se tiendra aux côtés de la Syrie de Bachar el-Assad». Ces propos, Assem Kanso les a tenus samedi à Baalbeck, au cours d’une réunion qui a regroupé tous les parlementaires de la région, à l’exception, notable, de Hussein Husseini.