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Actualités - OPINION

Flash-Baas

 Quelques minutes d’intervention, et les années 70 te sautent au visage. Les mandats Frangié, puis Sarkis, la grande agitation de la gauche… L’époque de l’occupation libanaise, quoi ! On le pensait à la retraite, Assem, depuis qu’il ne plastronnait plus à la succursale locale du Baas. On le croyait peinard, clapant sa purée et tétant ses havanes au coin de son poêle à mazout, tout au fond de son caillou du Hermel. Mais tiens, fume, si l’on peut dire. Le voilà qui se pointe, bon pied, bon œil, tous sphincters buccaux lâchés contre les «collabos». Sa tête de Turc à Assem, c’était pas le gros Ariel, l’allumeur allumé de l’Esplanade. Encore moins le petit Ehud, l’éteignoir du processus de paix. Sa bête noire, c’était tout bêtement son vieux copain Walid. Objet du conflit : les soldats syriens priés par ce dernier d’aller bronzer dans la Békaa. Estimant sans doute que les frérots avaient des UV à en revendre, l’immunisé de frais veut régler le litige à la tronçonneuse. Sans pour autant se gêner pour faire porter le chapeau par avance aux barbus qui, comme on le sait, n’ont rien d’autre à fiche que d’exécuter les contrats du vieux baassillon. À l’entendre, le top du complot, c’était le retrait israélien du Sud (rires sous-cape dans la salle). Ils sont malins, ces Hébreux. Ils ont fait exprès de partir pour que leurs agents frétillent à réclamer le départ des Syroches. Si les cerveaux avaient été taxés, il obtiendrait un rabais, ce mec. N’empêche, son baragouin ringard n’aurait jamais dû être biffé du procès-verbal du débat de confiance. La politique a en effet besoin de visionnaires, et les exemples sont nombreux : Alexandre le Grand, César, Hannibal, Napoléon… Alors pourquoi pas Assem Kanso. Gaby NASR
 Quelques minutes d’intervention, et les années 70 te sautent au visage. Les mandats Frangié, puis Sarkis, la grande agitation de la gauche… L’époque de l’occupation libanaise, quoi ! On le pensait à la retraite, Assem, depuis qu’il ne plastronnait plus à la succursale locale du Baas. On le croyait peinard, clapant sa purée et tétant ses havanes au coin de son...