Un exemple – parmi d’autres – d’ingérences...

 Dans le passage réservé aux libertés, le chef du gouvernement a cité un récent exemple d’ingérences des services de sécurité. Sans citer le nom du mouvement, il a révélé que le «Mouvement du changement» d’Élie Mahfouz (aouniste), qui avait lancé des invitations à un dîner dans un restaurant d’Aley, avait dû annuler cet événement, le propriétaire du restaurant étant revenu à la dernière minute sur son offre. M. Hariri a affirmé qu’il avait demandé à l’officier en charge de l’ordre dans la région pour quelle raison le restaurant avait refusé de recevoir les membres de l’organisation. À la vague réponse donnée par l’officier, M. Hariri avait réclamé que le propriétaire du restaurant soit interrogé. Ce dernier devait indiquer qu’un officier de sécurité avait fait pression sur lui, et l’avait forcé à refuser d’accueillir les membres du courant aouniste. C’est ce type d’incidents que M. Hariri a jugé inadmissible et qu’il s’est engagé à combattre.