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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Beyrouth préparerait une réponse officielle au rapport Annan Lahoud rappelle les violations israéliennes de la 425

Le président de la République Émile Lahoud a demandé au délégué permanent du Liban auprès de l’Onu, l’ambassadeur Sélim Tadmori, d’entreprendre les contacts nécessaires en vue d’annexer au rapport du secrétaire général Kofi Annan une liste détaillant les violations israéliennes de la résolution 425 à la frontière internationale avec le Liban et le survol constant de territoire libanais par l’aviation militaire israélienne qui atteint le ciel de la capitale. M. Lahoud a estimé que la persistance des agressions israéliennes menace la stabilité au Liban-Sud et pourrait occasionner des complications dont Israël devra assumer l’entière responsabilité. C’est d’ailleurs dans ce cadre sécuritaire que s’est déroulée hier la rencontre du président Lahoud avec le commandant en chef de l’armée le général Michel Sleiman. Les deux hommes ont procédé à une évaluation des mesures adoptées par l’armée en vue de maintenir la stabilité, surtout au Liban-Sud. De son côté, le ministre des Affaires étrangères Mahmoud Hammoud a commenté le rapport du secrétaire général Annan au Conseil de sécurité en rappelant les violations israéliennes constantes de la résolution 425 et des accords conclus. La réponse libanaise D’autre part, des sources gouvernementales bien informées ont indiqué hier que le rapport de M. Annan au Conseil de sécurité, qui recèle une mise en garde adressée au Liban contre les dangers que pourrait entraîner la poursuite de ce qu’il appelle les «provocations» à la frontière libano-israélienne, a été minutieusement étudié par les responsables libanais dans la nuit de mercredi à jeudi, soit avant sa publication. Les mêmes sources ont ajouté que les responsables n’ont pas été surpris du contenu de ce rapport et précisé qu’une réponse officielle serait adressée à M. Annan pour réaffirmer la position libanaise, telle que définie par le Premier ministre Rafic Hariri dans sa réponse au Dr Albert Moukheïber au Parlement. Les sources ont toutefois minimisé l’importance des dangers contre lesquels M. Annan met le Liban en garde, soulignant qu’Israël est en fait l’agresseur en maintenant son occupation des hameaux de Chebaa et de plusieurs positions le long de la ligne bleue. D’autant plus que les autorités libanaises ont récemment interdit les manifestations et les jets de pierres à la frontière. Pour d’autres sources, diplomatiques cette fois, le point positif au crédit du rapport d’Annan est que la mission de la Finul n’a pas été modifiée comme l’avaient requis la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis parce que le Liban n’avait pas renforcé sa présence militaire le long de la ligne bleue. Cette requête, selon les mêmes sources, visait en fait à terminer la mission de la Finul, ou, tout au moins, à en réduire les effectifs et la transformer en un groupe d’observateurs fort de quelque 500 à 1 000 hommes. D’après elles, la secrétaire d’État US Madeleine Albright en aurait d’ailleurs informé les responsables libanais par le truchement de l’ambassadeur américain. C’est grâce à la diplomatie libanaise, ajoutent les mêmes sources, que ce danger a pu être évité.
Le président de la République Émile Lahoud a demandé au délégué permanent du Liban auprès de l’Onu, l’ambassadeur Sélim Tadmori, d’entreprendre les contacts nécessaires en vue d’annexer au rapport du secrétaire général Kofi Annan une liste détaillant les violations israéliennes de la résolution 425 à la frontière internationale avec le Liban et le survol...