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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Boueiz : « Un gouvernement ordinaire pour des circonstances exceptionnelles »

 Il y avait beaucoup de déception dans la voix de M. Farès Boueiz, député du Kesrouan-Jbeil, lorsqu’il s’est mis à énumérer tous les changements auxquels il s’attendait avec la nomination de M. Hariri à la tête du gouvernement. Il y avait aussi la crainte de voir les anomalies constatées au cours des dernières années se perpétuer. «Où est donc l’unité et l’entente nationales ? Où sont les partis, les communautés et les forces actives avec qui nous devons dialoguer et qu’il faut impliquer dans les prises de décision ?», s’interroge-t-il avant de dresser un bilan négatif de tous les aspects de la vie libanaise : économique, social et politique. M. Boueiz parle du fossé qui se creuse entre le peuple et ses responsables, «parce que ces derniers refusent le dialogue et parce qu’ils sont hostiles aux forces politiques», et rappelle les raisons pour lesquelles il avait réclamé la formation d’un gouvernement d’entente nationale. Le député fait allusion dans ce cadre à l’arrestation des jeunes aounistes en parlant de «tranches fondamentales et historiques de la population qui sont muselées, opprimées et combattues». Ces gens-là, a-t-il poursuivi, sont «victimes d’arrestations tous les jours. Ils sont battus et humiliés alors que leurs activités n’affectent pas la sécurité». M. Boueiz déplore ensuite «le rôle oppressif de certains services» faisant état d’«une multiplication des services dont les prérogatives s’enchevêtrent et qui finissent par prendre le peuple pour leur ennemi». Évoquant le retour de M. Siniora au gouvernement, il juge «nécessaire de casser une jurisprudence qui consiste à calomnier un homme pour le retirer de la vie politique», ajoutant que «la chasse aux sorcières engagée sous le mandat Hoss doit cesser». Le parlementaire accorde le bénéfice du doute à M. Hariri en estimant qu’il aurait pu être contrarié dans sa tentative de mettre sur pied un gouvernement exceptionnel pour des circonstances exceptionnelles. «Mais nous voilà devant un gouvernement ordinaire pour des circonstances exceptionnelles», a-t-il fait valoir.
 Il y avait beaucoup de déception dans la voix de M. Farès Boueiz, député du Kesrouan-Jbeil, lorsqu’il s’est mis à énumérer tous les changements auxquels il s’attendait avec la nomination de M. Hariri à la tête du gouvernement. Il y avait aussi la crainte de voir les anomalies constatées au cours des dernières années se perpétuer. «Où est donc l’unité et...