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Actualités - REPORTAGES

Agriculture - Garder les cultivateurs sur leurs terres, souci majeur du gouvernement

Le prix élevé du blé libanais, subventionné par le gouvernement, mais supporté en réalité par le consommateur ; la qualité d’une graine locale, pas assez bonne pour la fabrication du pain ; deux facteurs qui exaspèrent les minoteries, contraintes par le gouvernement d’acheter le blé local au double du prix mondial, afin d’obtenir une licence d’importation du blé étranger, plus adéquat pour la fabrication du pain libanais. Face à la grogne des minotiers, et aux appréhensions des agriculteurs, soucieux d’écouler leur production, l’Office des céréales et de la betterave sucrière, relevant du ministère de l’économie, explique les raisons de la subvention du blé, mais ouvre la voie à la possibilité d’une libéralisation du prix du paquet de pain. Parallèlement, il encourage la recherche de nouvelles variétés de blé, plus productives et mieux adaptées aux besoins du marché. Quant à la levée de la subvention du blé, si elle n’est pas encore envisagée, du moins pas officiellement, elle constitue matière à discussion au ministère de l’Économie, qui cherche une solution efficace au problème du blé, solution qui ne léserait aucun secteur, tout en gardant les agriculteurs sur leurs terres. (voir L’Orient-Le Jour du lundi 18 décembre)
Le prix élevé du blé libanais, subventionné par le gouvernement, mais supporté en réalité par le consommateur ; la qualité d’une graine locale, pas assez bonne pour la fabrication du pain ; deux facteurs qui exaspèrent les minoteries, contraintes par le gouvernement d’acheter le blé local au double du prix mondial, afin d’obtenir une licence d’importation du blé...