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Actualités - CHRONOLOGIE

Diplomatie - La campagne pour empêcher une implantation des Palestiniens porte ses fruits Washington rassure Beyrouth : Pas de solution aux dépens du Liban

Les États-Unis ont affirmé aux autorités libanaises que le problème des réfugiés palestiniens ne sera pas réglé aux dépens du Liban. Le secrétaire d’État adjoint pour les Affaires politiques Thomas Pickering a ainsi répondu aux appréhensions de Beyrouth concernant un éventuel «marché» israélo-palestinien visant à implanter les réfugiés au Liban. M. Pickering a transmis le message à l’ambassadeur du Liban à Washington Farid Abboud. Des sources proches du palais Bustros, citées par notre chroniqueur diplomatique Khalil Fleyhane, se sont notamment félicitées des positions américaine et française par rapport à la campagne que mène le ministère des Affaires étrangères pour prévenir les risques d’une implantation des réfugiés palestiniens sur son territoire. En tout état de cause, le gouvernement libanais doit rester attentif aux éventuels changements de la politique américaine dans la région en ce qui concerne notamment le processus de paix. C’est le conseil que donnent à Beyrouth des sources diplomatiques très bien informées. Quelle sera la position de Washington à l’égard du refus des autorités libanaises de déployer l’armée au Liban-Sud et à l’égard des activités de la Résistance ? On note en effet que, jusqu’à présent, les États-Unis n’ont jamais réclamé un retrait du Hezbollah de la région ou même une cessation de ses opérations contre les positions israéliennes. Francophonie Sur un tout autre plan, des sources informées ont indiqué que le sommet de la francophonie, qui aura lieu en octobre 2001 à Beyrouth, se tiendra à l’hôtel Phoenicia. Seront chargés du protocole à cette occasion : l’ambassadeur Maroun Haimari pour la présidence de la République, Ramez Dimachkiyé pour la présidence du Conseil et le directeur adjoint du protocole auprès du ministère des AE Hassan Saad. Une réunion franco-libanaise a groupé hier au palais Bustros de hauts fonctionnaires du ministère et les membres de la mission exploratoire française venue à Beyrouth pour s’enquérir des besoins du Liban concernant l’organisation et la tenue du sommet. La délégation française est formée de : Thierry Borja de Mozota, chef du service de la logistique diplomatique, Catherine Wallisky, adjointe au porte-parole, responsable des relations avec la presse à la Direction de communication et de l’information, Laurent Polonceaux, chef du bureau des conférences internationales et des déplacements officiels, Eric Pinon, chargé de mission au service des affaires francophones, Dominique Mangin, commissaire principal au service de protection des hautes personnalités, Christelle Brillault, capitaine de police chargée de la cellule cortèges, Serge Hervy, expert en télécommunications, Philippe Casenave, du service du protocole, chargé de mission à la présidence de la République, François Abi Saab, de la direction de la communication et de l’information au ministère des Affaires étrangères. La délégation s’est rendue par la suite au palais de Baabda.
Les États-Unis ont affirmé aux autorités libanaises que le problème des réfugiés palestiniens ne sera pas réglé aux dépens du Liban. Le secrétaire d’État adjoint pour les Affaires politiques Thomas Pickering a ainsi répondu aux appréhensions de Beyrouth concernant un éventuel «marché» israélo-palestinien visant à implanter les réfugiés au Liban. M. Pickering a...