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Actualités - CHRONOLOGIE

Palais de l’Unesco - Musique du pays de l’oncle Sam et concert de l’Orchestre symphonique libanais Paillettes de Broadway et Noël blanc...

Sous le titre phare de «American voices» (voix américaines), ont retenti les plus belles pages de musique du pays de l’oncle Sam ainsi que les refrains de l’homme à l’habit rouge et à la barbe blanche… Partitions incluant les signatures de Harold Arlen, George Gershwin, Rogers et Hammerstein, Cole Porter, Eubie Blake, Leonard Bernstein, Lemer and Loewe et Andrew Lloyd Webber ainsi que pour la partie de Noël, celles de Leroy Anderson, Wilhousky, Irving Berlin, Adolphe Adam et William Ryden. Pour les uns c’est savourer des airs connus des scènes de Broadway ou des hits anglo-saxons et pour d’autres le temps de les découvrir et de les aimer peut-être. Sur scène trois musiciens. La soprane Teresa Seidl, le baryton Kurt Ollmann et la pianiste John Ferguson. Ouverture avec la dynamique et très rythmée sur un ton jazzy de Between the devil and the deep blue sea de Harold Arlen suivi d’un délicieux Slap the bass de Gershwin (tiré de Shall we dance). Sentiments et jeux d’amour avec If I loved you du grand succès de scène de «carrousel» de Rogers and Hammerstein. Retour à Gershwin dans un passage plein de charme tiré de Girl Crazy. Rythme et vivacité avec Cole Porter pour Begin the beguine et une fois de plus paroles d’amour avec le People will say we’re in love de Rogers et Hammerstein. Place aux rythmes endiablés et feux d’artifice des notes scintillantes avec deux pièces «rag» pour piano admirablement interprétées par John Ferguson. Les romantiques modernes sont comblés d’écouter le Tonight de West Side Story de Leonard Berstein où brille dans nos mémoires jusqu’à maintenant le beau regard de Nathalie Wood… Sur des mesures «valsiennes» le célébrissime succès des scènes londoniennes I could have danced all night de la violeterra de My fair lady. Après un bref doute (ou certitude, comment le savoir ?) d’amour d’un passage tiré d’All american de Bock et Hamick, place à l’incontournable et indétrônable Summertime de Porgy and Bess de Gershwin. Pour boucler la ronde All I ask you en duo du soprane et baryton tiré du Fantôme de l’Opéra d’Andrew Lloyd Webber, auteur moins connu que son œuvre, c’est ça probablement la rançon de la gloire ! Après l’entracte, l’Orchestre symphonique national libanais, placé sous la direction de Walid Gholmieh devait prendre la relève et offrir à l’audience un bouquet de notes aux fragrances de Santa Claus. Répertoire très Noël allant des chants traditionnels ukrainiens aux Christmas carols entonnés un peu partout en cette sainte circonstance tels White Christmas, O Holy Night et bien sûr We wish you a merry Christmas. Avec les voix «américaines» de Tersa Seidl et Kurt Ollmann ainsi que les chatoyances de l’orchestre national notre Noël a revêtu ici ses plus beaux atours sonores. Peut-être pas encore blanc notre Noël mais certainement délicieusement ensoleillé. E.D.
Sous le titre phare de «American voices» (voix américaines), ont retenti les plus belles pages de musique du pays de l’oncle Sam ainsi que les refrains de l’homme à l’habit rouge et à la barbe blanche… Partitions incluant les signatures de Harold Arlen, George Gershwin, Rogers et Hammerstein, Cole Porter, Eubie Blake, Leonard Bernstein, Lemer and Loewe et Andrew Lloyd...