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Actualités - CHRONOLOGIE

Hôtellerie - Le « Saint-Georges » amputé de son port de plaisance Fady el-Khoury va « continuer le combat »

 La société des Grands Hôtels a demandé à son PDG Fady el-Khoury de surseoir à sa décision d’arrêter ses investissements au Liban, brandie voilà quelques jours, au lendemain d’une décision du Conseil des ministres en date du 23 novembre, privant le prestigieux hôtel Saint-Georges du port de plaisance dont il jouissait par décret présidentiel depuis 1932. Réunie le 8 décembre sous la présidence de M. el-Khoury, l’assemblée générale a pris connaissance de l’ensemble du dossier du différend qui oppose l’hôtel Saint-Georges à la société Solidere, qui va bénéficier de l’exploitation de la surface d’eau dont jouissait l’hôtel. M. Fady el-Khoury a accusé en particulier la société Solidere de s’étendre au-delà du périmètre légal qui lui est assigné, après avoir défiguré le paysage unique de la baie du Saint-Georges et bouché la vue de la mer à partir de l’hôtel par la construction d’un brise-lames géant aux formes disgracieuses. M. el-Khoury a ajouté que la société immobilière chargée de la reconstruction du centre-ville jouissait déjà d’un port de plaisance distinct du port de plaisance dont on a privé l’hôtel Saint-Georges. Il s’est plaint de ce qu’une concession exclusive ait été accordée à Solidere pour exploiter la surface maritime, pour la somme modique de 3 500 LL / mètre carré / an, en vertu d’un bail de longue durée (50 ans). Et de noter qu’une concession exclusive de cet ordre est généralement accordée par une loi et non par décision ou décret. Pour conclure, la société des Grands Hôtels s’est demandée si la reconstruction du Liban est devenue exclusivement tributaire du succès du projet Solidere. Elle s’est promis de continure à lutter, par les voies légales, pour rentrer dans ce qu’elle considère être ses droits imprescriptibles.
 La société des Grands Hôtels a demandé à son PDG Fady el-Khoury de surseoir à sa décision d’arrêter ses investissements au Liban, brandie voilà quelques jours, au lendemain d’une décision du Conseil des ministres en date du 23 novembre, privant le prestigieux hôtel Saint-Georges du port de plaisance dont il jouissait par décret présidentiel depuis 1932. Réunie le 8...