Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Réactions - «Qui a permis l’opération du Hezbollah à Chebaa ?», s’interroge Moukheiber PNL, CNL et FL mettent en garde contre tout aventurisme au Sud

Les récents développements survenus à la frontière libano-israélienne, la capture par le Hezbollah de trois militaires israéliens et les déclarations de certains groupes palestiniens concernant une éventuelle reprise de leurs activités militaires à partir du territoire libanais continuent de susciter des remous sur la scène politique locale. Dans deux communiqués séparés publiés hier, le président du Rassemblement pour la République (RPR) Albert Moukheiber et le comité de coordination groupant le Parti national libéral (PNL), le Courant national libre (CNL) et les Forces libanaises (FL) ont été unanimes à estimer que ces développements sont de nature à ramener la situation au statu quo ante et mettre en péril le processus de paix enclenché dans la région. Dans son communiqué, le Dr Moukheiber considère que ces événements «ramènent Kfarchouba et le Arkoub au statu quo ante des années 70». Il rappelle avoir, à plusieurs reprises, «mis en garde le gouvernement contre les multiples tentatives des forces de facto de rouvrir un front en territoire libanais, au service d’intérêts étrangers». Le Dr Moukheiber, qui affirme que «le gouvernement connaît pertinemment l’identité des instigateurs de cette stratégie qui vise à ramener la guerre au Liban», se demande «pourquoi ce même gouvernement a oublié l’accord conclu avec le Conseil de sécurité au sujet des hameaux de Chebaa et permis au Hezbollah d’attaquer cette région». «Il est inconcevable que le Hezbollah ait exécuté une opération militaire sans la permission d’une autorité quelconque, qu’elle soit libanaise ou étrangère (…). Aux Arabes qui cherchent à éviter la guerre sur leur sol, nous proclamons que le Liban a déjà payé un lourd tribut au conflit qui les oppose à Israël», conclut le Dr Moukheiber. De son côté, le comité de coordination PNL, CNL et FL insiste sur les points suivants : l «La crise que traverse le processus de paix dans la région et qui sonne probablement le glas d’une solution pacifique que nous estimons être l’unique moyen susceptible d’assurer le salut national du Liban, son indépendance et sa souveraineté. l Le développement dramatique des événements qui coïncide avec les crises économique, sociale et politique dont souffre le pays et qui privent les Libanais de leurs droits les plus légitimes. Nous mettons en garde contre tout aventurisme susceptible d’aggraver cette situation et d’engager le Liban sur une pente suicidaire. l Le retour sur la scène de l’armement palestinien dans le cadre d’un discours qui appelle au chaos et qui s’est traduit par les manifestations et les provocations palestiniennes à la frontière libano-israélienne. Cette situation nous remet en mémoire celle qui prévalait vers la fin des années 60. Malgré notre appui de principe à la cause palestinienne, nous ne pouvons passer sous silence notre appréhension d’une implication libanaise que plusieurs parties souhaitent et qui entraînerait le pays dans une aventure dont il serait seul à faire les frais. l La tension psychologique provoquée par les surenchères anarchiques, loin du calme et de la sagesse que la situation impose».
Les récents développements survenus à la frontière libano-israélienne, la capture par le Hezbollah de trois militaires israéliens et les déclarations de certains groupes palestiniens concernant une éventuelle reprise de leurs activités militaires à partir du territoire libanais continuent de susciter des remous sur la scène politique locale. Dans deux communiqués séparés...