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Actualités - CHRONOLOGIE

Vie politique Murr s’en prend à Kornet Chehwane

Député du Metn, M. Michel Murr a lancé une attaque en bonne et due forme contre les Assises de Kornet Chehwane, critiquant notamment le président Amine Gemayel et M. Nassib Lahoud, qui, selon lui, toléraient pour eux ce qu’ils refusent aujourd’hui au pouvoir. M. Murr s’en est pris à Kornet Chehwane, dans une allocution qu’il a prononcée hier, lors de la pose de la première pierre de la piscine olympique du complexe sportif Émile Lahoud à Dbayé. Placée sous l’égide du président Lahoud, la cérémonie a eu lieu en présence d’un grand nombre d’officiels. M. Murr, qui avait violemment critiqué le ministre des Télécommunications, Jean-Louis Cardahi, il y a quelques jours, a indiqué qu’il évite ces temps-ci les sujets politiques. « Mais à chaque fois que nous affirmons que nous ne voulons pas parler de politique, nous sommes surpris par les déclarations de certains, qui nous poussent à riposter », a-t-il déclaré avant de rappeler le communiqué publié vendredi par les Assises de Kornet Chehwane, qui avaient vivement reproché au pouvoir de court-circuiter le rôle des institutions, et notamment le Conseil des ministres. « Mais est-ce que le Conseil des ministres fonctionnait bien sous leur mandat. Ou plutôt y avait-il des ministres à leur époque. “Ils” ont passé six ans au pouvoir et ont nommé un chef du gouvernement militaire. En six ans, l’État a été amené à publier des décrets itinérants. Leur mémoire les trahit et ils pensent que le peuple a oublié leurs agissements. Au cours des deux dernières années de leur mandat, le gouvernement était estropié : il était formé de trois officiers chrétiens – après le retrait des autres – qui se réunissaient et décidaient ce qu’ils voulaient. Ils se prenaient pour l’État. Les chefs de l’État et du gouvernement, le ministre de la Défense et le commandant de l’armée étaient une seule personne : Michel Aoun. Peut on dire de ce pouvoir qu’il était démocratique ? ? a déclaré M. Murr en parlant ainsi du mandat du président Gemayel. Soulignant que l’État ne répondra pas aux accusations de Kornet Chehwane et poursuivra l’exécution de projets de développement, il a déploré les critiques de l’opposition concernant la magistrature. Il a ensuite rappelé qu’en 1992, lorsque les chrétiens boycottaient les élections « ils » avaient fait partie de sa liste électorale, en allusion à M. Nassib Lahoud. Et de déclarer : « Ils n’ont pas pu assurer 1 % des voix à cause du boycottage et ils étaient sur notre liste. Comment ont-ils pu accepter de rester à la Chambre de 1992 jusqu’à 1996 et se permettre de leurrer la population en prétendant que la démocratie a été violée parce que le Conseil constitutionnel a rendu son verdict » contre M. Gabriel Murr.
Député du Metn, M. Michel Murr a lancé une attaque en bonne et due forme contre les Assises de Kornet Chehwane, critiquant notamment le président Amine Gemayel et M. Nassib Lahoud, qui, selon lui, toléraient pour eux ce qu’ils refusent aujourd’hui au pouvoir. M. Murr s’en est pris à Kornet Chehwane, dans une allocution qu’il a prononcée hier, lors de la pose de la...