La sécurité, une ligne rouge à ne pas dépasser, affirme Pakradouni

« Un parti capable de recruter, en l’espace de sept mois, 1 082 nouveaux adhérents issus de toutes les régions et de toutes les communautés libanaises est un parti vivant, prometteur et en plein essor, contre lequel aucune mesquinerie ne saurait prévaloir. Un tel parti ne reculera certainement pas devant les lamentations des pleureurs professionnels qui ne font qu’exacerber la crise au lieu d’aider à la résoudre », a déclaré hier le chef des Kataëb, Karim Pakradouni, au cours de la réunion conjointe du conseil central et du bureau politique du parti. Par ailleurs, M. Pakradouni a annoncé une possible recrudescence d’incidents sécuritaires « avec l’approche de la date de l’attaque américaine contre l’Irak, et dans le dessein d’ébranler la paix civile au Liban, d’embarrasser la Syrie et de s’en prendre au Hezbollah en raison de ses prétendus liens avec el-Qaëda ». Il a donc appelé les Libanais à faire preuve d’attachement à leur unité nationale pour « faire face aux répercussions négatives des tempêtes régionales ». Il a également invité l’État à « frapper d’une main de fer tous ceux qui tentent de semer la discorde, car tout ce qui touche à la sécurité constitue une ligne rouge à ne pas dépasser ». M. Pakradouni quittera Beyrouth au cours des prochaines 48 heures pour un séjour privé d’une semaine en Suisse et en France. Il profitera de sa présence à Berne pour participer aux travaux d’un congrès consacré au rôle des chrétiens d’Orient dans la crise actuelle et pour exposer ses vues sur la tenue du congrès mondial des chrétiens arabes.