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Kharazi aujourd’hui à Beyrouth

Aussitôt après les accusations lancées par le Premier ministre israélien Ariel Sharon, à propos de la présence d’éléments d’el-Qaëda au Liban et leur collaboration avec le Hezbollah, la diplomatie iranienne s’est mise en branle pour coordonner ses positions avec ses alliés syriens et libanais. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, est ainsi attendu aujourd’hui à Beyrouth pour une brève visite au cours de laquelle il sera reçu par le chef de l’État, Émile Lahoud, le Premier ministre, Rafic Hariri, le président de la Chambre, Nabih Berry, et le chef de la diplomatie, Mahmoud Hammoud. Il devra également rencontrer le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, avant de regagner son pays ce même jour. Hier, M. Kharazi est arrivé à Damas, où il s’est entretenu avec le président syrien Bachar el-Assad notamment des développements en Irak et de la situation dans les territoires palestiniens, a indiqué l’agence officielle Sana. MM. Assad et Kharazi ont évoqué « les développements en Irak et les actes criminels et sauvages perpétrés par Israël dans les territoires palestiniens », a affirmé l’agence officielle de presse Sana. Ils ont en outre examiné les relations bilatérales et souligné « l’importance de la poursuite de la concertation et de la coordination » entre la Syrie et l’Iran, selon l’agence. Auparavant, M. Kharazi et son homologue syrien Farouk el-Chareh avaient jugé « nécessaire », lors d’un entretien, « l’application des résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu par tous les pays y compris par Israël ». À son arrivée, le ministre iranien avait indiqué à la presse que « les concertations sont indispensables entre la Syrie et l’Iran qui entretiennent des relations solides ». « Nous coordonnons nos positions sur la situation dans la région », a déclaré M. Kharazi, pour qui « toutes les mesures prises par les États-Unis dans la région visent à couvrir les crimes sionistes ». « Tous les pays musulmans doivent œuvrer pour que la cause palestinienne et celle de Jérusalem ne tombent pas dans l’oubli », a-t-il ajouté.
Aussitôt après les accusations lancées par le Premier ministre israélien Ariel Sharon, à propos de la présence d’éléments d’el-Qaëda au Liban et leur collaboration avec le Hezbollah, la diplomatie iranienne s’est mise en branle pour coordonner ses positions avec ses alliés syriens et libanais. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Kamal Kharazi, est ainsi...