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Actualités - CHRONOLOGIE

Coopération - Le chef du gouvernement s’est entretenu samedi avec Bachar el-Assad avant son départ pour Washington Hariri sera reçu aujourd’hui par Bush

Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, sera reçu aujourd’hui, à Washington, par le président américain, George Bush, avec qui il doit examiner les préparatifs de la conférence dite Paris II, qui se tiendra samedi prochain dans la capitale française, selon les informations officielles communiquées au sujet des entretiens de M. Hariri à la Maison-Blanche. Mais l’annonce inopinée de la visite, vendredi, la deuxième en moins de deux semaines aux États-Unis, et l’insuffisance d’informations concernant son objectif, surtout que M. Hariri avait eu des entretiens avec des responsables de l’Administration américaine, les 4 et 5 novembre, en marge de ses pourparlers avec les responsables du FMI, a donné lieu à de nombreuses analyses, dans les milieux politiques locaux. De sources proches du chef du gouvernement, on a ainsi souligné que l’objectif de cette visite est de poursuivre la mobilisation internationale d’appui à Paris II –qui doit réunir les États et les organismes financiers susceptibles d’aider le Liban à alléger le poids de sa dette publique – et que M. Hariri cherche à obtenir une meilleure représentation américaine à cette conférence, maintenant que le spectre d’une attaque américaine contre l’Irak s’est éloigné, avec le feu vert donné par Bagdad au retour des inspecteurs de l’Onu en désarmement. D’autres sources politiques, citées notamment par l’agence locale al-Markaziya, font état de questions plus générales à l’ordre du jour de l’entretien Bush-Hariri, se rapportant à la politique des États-Unis au Moyen-Orient, et plus particulièrement aux dossiers du Hezbollah et du conflit libano-israélien au sujet des eaux du Wazzani. D’autres aussi, comme M. Nassib Lahoud, estiment que c’est pour obtenir une meilleure représentation du FMI à Paris II que M. Hariri a pris l’avion pour Washington et que l’intervention des États-Unis, qui sont le principal actionnaire de cette organisation financière internationale, est indispensable à cette fin. Selon des informations officieuses, ce serait M. Georges Abed, chef du département Moyen-Orient et Afrique du FMI, que préside M. Horst Köhler, qui prendra part à Paris II. M. Hariri pourrait aussi avoir de nouveaux entretiens avec les responsables de cet organisme, d’autant qu’il envisage, dans le cadre de son programme de réformes et d’assainissement financiers, de restructurer la dette interne, sur un conseil du FMI, relayé par l’ancien directeur du Fonds, Michel Camdessus. Ce dernier, rappelle-t-on, est chargé par le président français, Jacques Chirac, de préparer Paris II. C’est ce qui explique peut-être que seul le gouverneur de la Banque centrale, Ryad Salamé, accompagne cette fois M. Hariri à Washington. Avant son départ, samedi dans l’après-midi, le Premier ministre s’était rendu à Damas où il s’était entretenu durant plus d’une heure avec le président Bachar el-Assad. Les discussions ont porté sur « les développements régionaux et internationaux ainsi que sur la coopération et la coordination entre les deux pays », selon un communiqué du bureau de presse de M. Hariri. Le chef du gouvernement s’était aussi entretenu avec M. Assad la veille de sa première visite aux États-Unis, le 3 novembre.
Le chef du gouvernement, Rafic Hariri, sera reçu aujourd’hui, à Washington, par le président américain, George Bush, avec qui il doit examiner les préparatifs de la conférence dite Paris II, qui se tiendra samedi prochain dans la capitale française, selon les informations officielles communiquées au sujet des entretiens de M. Hariri à la Maison-Blanche. Mais l’annonce...