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Actualités - CHRONOLOGIE

Baabda - Le chef de l’État réaffirme sa confiance dans la justice Le président et les nouveaux membres du CSM prêtent serment devant Lahoud(photo)

Le président du Conseil supérieur de la magistrature, Tanios Khoury, et les nouveaux membres du CSM ont prêté serment hier devant le chef de l’État, le général Émile Lahoud, qui a réaffirmé sa confiance dans la magistrature et souligné le rôle qu’elle joue dans « la protection de l’État de droit ». La cérémonie a eu lieu en présence du ministre de la Justice, Samir Jisr, et des deux membres titulaires d’office du CSM : le procureur général près la Cour de cassation, Adnane Addoum, et le président de l’Inspection centrale, Tarek Ziadé. C’est M. Khoury qui a prêté serment en premier, suivi des deux membres élus du CSM, Ghassan Abou Alwane et Afif Chamseddine, puis des cinq autres magistrats : Béchara Moussa Boutros Matta, Mouhib Majid Maamari, Sami Badih Mansour, Marwan Kamal Karkabi et Georges Maroun Awad. S’adressant aux juges, le président Lahoud a réaffirmé sa « confiance dans la magistrature, dans sa justice, son objectivité et son indépendance », avant de mettre l’accent sur « le rôle fondamental de la magistrature dans la protection de l’État de droit ». « L’État ne peut se développer que si ses institutions sont unifiées, si ses autorités se complètent et si ses lois sont appliquées », a-t-il déclaré, soulignant que « la responsabilité de l’autorité judiciaire est fondamentale pour rétablir la confiance des Libanais dans l’État ». Pour le général Lahoud, « toute atteinte à la magistrature, quelle qu’en soit l’origine, est préjudiciable pour le pays et pour ses institutions constitutionnelles ». Elle constitue aussi, a-t-il poursuivi, « un danger pour le système, fondé sur le principe de la séparation des pouvoirs ». Le chef de l’État a ensuite affirmé la détermination de l’État à « faire face à toute tentative de porter atteinte à la réputation et à l’intégrité de la magistrature ». Il a invité les juges à « se référer à leur conscience et aux textes de loi pour rendre leurs verdicts » et à « trancher dans les délais fixés par la loi », avant de saluer la mémoire des quatre juges abattus, il y a trois ans, à Saïda. « Nous n’aurons de cesse que lorsque leurs assassins seront arrêtés et déférés devant la justice », a-t-il ajouté. Par la suite, le président de la République a passé en revue avec ses hôtes une série de questions liées aux activités de la magistrature. Puis il s’est entretenu avec M. Sélim Hoss, ancien chef de gouvernement, avant d’accorder audience au ministre du Travail, Ali Kanso, qui lui a fait part de ses réserves au sujet de la décision de la MEA de recruter des pilotes de ligne étrangers. Le général Lahoud a en outre conféré avec le représentant personnel du secrétaire général de l’Onu, Kofi Annan, au Liban-Sud, Staffan de Mistura, au sujet de la situation au Liban-Sud et du conflit avec Israël au sujet des eaux du Wazzani. Il a enfin reçu son représentant personnel au Conseil permanent de la francophonie, Charles Rizk, avec qui il a discuté des sujets à l’ordre du jour de la réunion que cet organisme tiendra le mois prochain en Suisse.
Le président du Conseil supérieur de la magistrature, Tanios Khoury, et les nouveaux membres du CSM ont prêté serment hier devant le chef de l’État, le général Émile Lahoud, qui a réaffirmé sa confiance dans la magistrature et souligné le rôle qu’elle joue dans « la protection de l’État de droit ». La cérémonie a eu lieu en présence du ministre de la Justice,...