Les reliques de Thérèse de Lisieux dans la Békaa À Zahlé, l’œcuménisme de la sainteté(photo)

Le chemin de roses de la « petite fleur » est sur le point de s’achever. Dernière étape de sa tournée triomphale hors du Mont-Liban, qui l’a déjà conduit de l’extrême Nord à l’extrême Sud, le reliquaire contenant les restes mortels de celle qui brûlait de « faire aimer l’amour » sont arrivés à l’aube, hier, à Zahlé, où ils demeureront jusqu’à demain. L’accueil réservé par la Békaa au reliquaire n’a pas été moins émouvant que celui des autres régions. La présence de Syriens et de Jordaniens, de chrétiens et de musulmans, sur le chemin du convoi, a prouvé amplement que la sainteté franchit facilement les frontières entre les religions, et qu’elle constitue une voie œcuménique authentique. Prises en charge à Hammana par la population de Zahlé, la plus grande ville chrétienne d’Orient, les reliques sont arrivées à l’aube dans le chef-lieu de la Békaa, en raison de la ferveur avec laquelle les agglomérations de Taalabaya et de Taanayel les ont accueillies. Reçu à l’entrée de Zahlé par l’évêque grec-catholique André Haddad, le reliquaire a été transporté au sanctuaire Notre-Dame de Zahlé, où l’évêque, entouré de ses alter ego maronite et grec-orthodoxe, a célébré la messe. Après Zahlé, les reliques seront de retour dans le Mont-Liban, tandis que les fidèles commencent à songer, à regret, qu’ils devront bientôt leur faire leurs adieux. Notons que le reliquaire sera exposé vendredi après-midi (15 novembre) à la prison de Roumieh, où le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, célébrera la messe. Voici le calendrier des processions encore prévues, avant le retour à Lisieux. 13 au 16 novembre : église N-D du Mont Carmel, Hazmieh. 16 novembre : messe de clôture à Harissa (18 heures). 17 novembre : retour à Lisieux (France).