Paris II - Le Premier ministre fait le point de la situation avec l’ambassadeur de France Lecourtier évoque une évolution « positive » du climat dans les milieux d’affaires (photo)

Le Premier ministre, Rafic Hariri, a reçu hier à sa résidence de Koraytem l’ambassadeur de France, Philippe Lecourtier, avec qui il a passé en revue les préparatifs de la conférence de Paris II qui se tiendra le 23 novembre au palais de l’Élysée. Cette réunion, rappelle-t-on, regroupera les principaux pays donateurs ainsi que les organismes financiers internationaux, dont notamment le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et la Banque européenne d’investissement. À l’issue de son entrevue avec M. Hariri, l’ambassadeur de France a mis l’accent sur « le climat positif » qui entoure les préparatifs de Paris II. « Le Premier ministre a confirmé ce climat positif, mais je pense qu’il est en mesure plus que moi d’exposer le bilan de sa visite aux États-Unis où il a eu des contacts avec le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et le gouvernement américain, a déclaré M. Lecourtier. En ce qui nous concerne, nous Français, nous œuvrons avec acharnement afin de préparer cette conférence, qui revêtira une grande importance et qui aura lieu en présence de nombreux hauts responsables. » M. Lecourtier a, d’autre part, souligné que la rencontre de l’Élysée représentera pour le Liban « une étape très importante ». « Il est évident que tous les problèmes ne seront pas réglés, comme par un coup de baguette magique, a déclaré l’ambassadeur de France. Mais ce sera l’occasion de mettre l’accent sur la situation réelle du Liban et sur les efforts qu’il déploie (afin de sortir de la crise financière). Nous percevons un changement de climat à Beyrouth dans les milieux d’affaires et les milieux bancaires. Certes, nous sommes encore au début du chemin pour ce qui a trait aux solutions. Mais si l’on compare la conjoncture présente au climat qui régnait, il y a quelques mois, je pense qu’il y a un changement. Sur ce plan, certaines retombées de la conférence de Paris II commencent à se manifester dès à présent. » Et l’ambassadeur de France de conclure : « Beaucoup reste à faire. Le Premier ministre est conscient de cela, à l’instar de tous les Libanais. Mais si nous œuvrons tous ensemble, les chances de succès seront grandes. »