Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Hélou : Aucun sujet politique n’est évoqué en Conseil des ministres

Qui dirige le pays en l’absence d’un gouvernement assumant ses responsabilités politiques ? C’est de toute évidence une question qui se pose à la lumière des propos tenus hier par le ministre Pierre Hélou. En effet, dans un entretien à la LBC, celui-ci a notamment affirmé que « depuis, longtemps, aucun sujet politique n’est évoqué en Conseil des ministres. Et depuis plus d’un mois, on se contente de donner lecture d’un ordre du jour très ordinaire », a-t-il précisé avant d’ajouter : « Les questions dangereuses ne sont pas abordées au cours de ces réunions, et le Conseil des ministres n’a aucun rôle à jouer dans ce cadre. » M. Hélou a critiqué d’autre part la décision du Conseil constitutionnel concernant la partielle du Metn. Tout en reconnaissant qu’un recours en invalidation était compréhensible au départ, il a estimé que rien ne justifie en revanche d’accorder le mandat de député à Ghassan Moukheiber qui a à peine obtenu environ 2 % de voix. M. Hélou aurait donc voulu que M. Moukheiber présente sa démission, d’autant plus que le Conseil constitutionnel a basé son verdict sur des arguments politiques et non juridiques. Le ministre d’État a critiqué par ailleurs tous ceux qui accusent systématiquement l’opposition de collaboration avec Israël, qualifiant de « honteuse » une telle attitude. Il n’empêche que, selon lui, le Rassemblement de Kornet Chehwane a lui aussi commis des erreurs donnant l’impression que sa victoire électorale dans le Metn était un véritable « coup d’État ». Il affirme d’autre part que l’opposition est « tombée dans le piège des communiqués réguliers ». « Ce qui a fait du Rassemblement un vrai front politique alors qu’il était censé être un lieu de concertations », a-t-il déclaré avant d’affirmer : « Il ne fallait pas qu’un évêque jouissant de la confiance totale du patriarche préside ce front. » Concernant la fermeture de la MTV, il a estimé que d’autres chaînes ont « commis des infractions beaucoup plus graves, et il convient donc de les juger au même titre que la MTV ».
Qui dirige le pays en l’absence d’un gouvernement assumant ses responsabilités politiques ? C’est de toute évidence une question qui se pose à la lumière des propos tenus hier par le ministre Pierre Hélou. En effet, dans un entretien à la LBC, celui-ci a notamment affirmé que « depuis, longtemps, aucun sujet politique n’est évoqué en Conseil des ministres. Et depuis...