Réhabilitation de la place Béchara el-Khoury avec l’aide de l’AIMF

La coopération entre Beyrouth et Paris, dans le cadre de l’Assemblée internationale des maires et responsables des capitales et métropoles partiellement ou entièrement francophones (AIMF), a été passée hier en revue lors d’un point de presse tenu au centre de presse du Sommet francophone par le secrétaire permanent de l’association, Pierre Figeac, le président de la municipalité de Beyrouth, Abdel-Menhem Ariss, récemment élu vice-président de l’AIMF, et Rachid Jalkh, membre de la municipalité chargé de la francophonie. Les activités financées par l’AIMF à Beyrouth ont consisté ces dernières années dans la modernisation de services municipaux, dans le placement de panneaux de signalisation au centre-ville et dans la périphérie et dans l’élaboration de plans pour la prochaine réhabilitation d’immeubles traditionnels autour de la statue de Béchara el-Khoury. Pour ce dernier projet, un protocole a été signé avec la municipalité de Beyrouth afin que les travaux se déroulent plus rapidement. L’AIMF, organisme financé principalement par la ville de Paris, effectue une action de coopération décentralisée pour le bien-être des populations. Cette action est formée de projets concrets au niveau des quartiers, dans plusieurs domaines notamment la santé, l’assainissement et la mise en place de services d’état civil, ce qui était inexistant dans plusieurs villes. Aujourd’hui, l’AIMF regroupe 106 villes, dont 80 étaient représentées à l’assemblée générale. Toutefois en 1979, l’année de la fondation de cet organisme par Jacques Chirac, Beyrouth était l’une des quinze villes fondatrices.