De Freige invite le sommet à entériner la résolution adoptée à Berne

Dans une déclaration qu’il a faite hier, M. Nabil de Freige, député de Beyrouth, a invité le Sommet de la francophonie à entériner la résolution adoptée en juillet dernier à Berne par l’Assemblée parlementaire de la francophonie au sujet de la situation au Moyen-Orient. L’Assemblée parlementaire de la francophonie avait souligné être « fermement convaincue que la paix dans la région passe par l’établissement de l’État de Palestine vivant côte à côte avec l’État d’Israël, à l’intérieur de frontières reconnues et sûres ». Elle avait « condamné le terrorisme sous toutes ses formes et demande l’arrêt des violences et la relance du processus de paix ». « À cet effet, poursuit le texte, l’Assemblée générale appuie le plan de paix arabe, adopté lors du Sommet de Beyrouth les 27 et 28 mars 2002, le considérant comme le cadre le plus approprié pour relancer le processus pour une paix juste et globale au Moyen-Orient. « Elle réclame le retrait immédiat et inconditionnel de l’État d’Israël de tous les territoires arabes occupés depuis 1967, conformément aux résolutions 242, 338 et 425 du Conseil de sécurité et en application du principe de la terre contre la paix ; elle insiste en particulier sur le retrait des territoires qui ont été réoccupés ces derniers mois en violation des accords d’Oslo. « Elle appelle à l’application d’une solution équitable au problème des réfugiés palestiniens, dans le respect des résolutions votées à ce sujet par l’Assemblée générale de l’Onu et dans le cadre d’un règlement global de paix négocié entre les parties. « Elle considère que la réoccupation par Israël des villes et des villages palestiniens, la poursuite du blocus des territoires occupés, les actes quotidiens d’humiliation à l’égard du peuple palestinien vont à l’encontre des résolutions des Nations unies, nuisent à la recherche sincère de la paix et ne peuvent enrayer la montée de la violence. « Elle reconnaît au peuple palestinien le droit plein et entier de désigner ses représentants dans le cadre d’élections justes et libres conformément à la déclaration de Bamako et considère que la présence d’une force internationale dans les territoires palestiniens occupés contribuerait à la résolution du conflit au Proche-Orient. »