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Un rôle politique croissant pour les parlementaires francophones

Intervenant devant la conférence ministérielle, le premier vice-président de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), le Nigérien Mahamane Ousmane, a mis l’accent hier sur le rôle croissant de cette instance, notamment dans le rétablissement de l’ordre démocratique et de l’État de droit là où ils sont menacés. « Ce rôle s’est en effet renforcé au fil du temps, accompagnant ainsi le passage de notre Assemblée du statut d’association à celui d’organe consultatif de la francophonie institutionnelle », a déclaré M. Ousmane. « Depuis que la Charte de la francophonie, adoptée au Sommet d’Hanomoï, l’a consacrée comme telle, notre Assemblée peut se targuer d’être un véritable forum démocratique, donnant lieu à des débats, des rapports, des résolutions, des recommandations et des avis portant sur tous les sujets importants de ce monde », a-t-il dit. « Sur les questions liées à la démocratie et au respect de l’État de droit, l’Assemblée parlementaire de la francophonie est devenue, par ses prises de position politiques fortes, un acteur majeur de la francophonie. Elle a, dans ce domaine, joué un rôle de pionnier en suspendant certains des Parlements qui la composent, lorsque l’ordre constitutionnel de leur pays n’était pas respecté », a ajouté le vice-président de l’APF. Il a également insisté sur « l’importance des résolutions » qu’adopte l’APF en rapport avec des situations de crise dans diverses parties du monde. « C’est une autre traduction du rôle politique croissant » de cette assemblée, a-t-il souligné. M. Ousmane a cité notamment le Proche-Orient, au sujet duquel l’APF estime que la paix « passe par l’établissement de l’État de Palestine vivant côte à côte avec l’État d’Israël, à l’intérieur de frontières reconnues et sûres ». L’assemblée appelle également à « l’application d’une solution équitable au problème des réfugiés palestiniens » et reconnaît au peuple palestinien « le droit plein et entier de désigner ses représentants dans le cadre d’élections justes et libres ». Les parlementaires francophones invitent, enfin, la communauté internationale à « assurer les conditions requises à la réalisation de telles élections et à respecter le choix du peuple palestinien ».
Intervenant devant la conférence ministérielle, le premier vice-président de l’Assemblée parlementaire de la francophonie (APF), le Nigérien Mahamane Ousmane, a mis l’accent hier sur le rôle croissant de cette instance, notamment dans le rétablissement de l’ordre démocratique et de l’État de droit là où ils sont menacés. « Ce rôle s’est en effet renforcé au fil...