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Actualités - CHRONOLOGIE

Polémique Les fondamentalistes tripolitains poursuivent leur campagne contre Nayla Moawad

Le bureau de presse du Mouvement d’unification islamique (MUI), dirigé par un cheikh fondamentaliste de Tripoli, Hachem Minkara, a appuyé, dans un communiqué publié hier, les propos du Conseil chérié supérieur islamique, qui s’était tenu sous la présidence du mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani. Et qui avait demandé que « l’on retire la nationalité libanaise à ceux qui collaborent avec l’ennemi ». Il y a même, a ajouté le MUI, « un complot flagrant visant à mettre en péril la stabilité nationale dans le pays ». Le communiqué enchaîne en s’en prenant une nouvelle fois à la députée de Zghorta, Nayla Moawad, indiquant que « ce sont ses prises de position suspectes – notamment les propos qu’elle a tenus dans le magazine Mondanité et qui ont frôlé la trahison nationale – qui ont soulevé la population tripolitaine contre elle. Et non pas les services de sécurité, comme elle le prétend ». Rappelons que Nayla Moawad, dans une conférence de presse tenue il y a deux semaines, s’était déclarée écœurée par la campagne de diffamation et d’injures menée contre elle et contre certains de ses collègues de Kornet Chehwane. Elle avait indiqué que c’était le même Hachem Minkara qui avait commencé à la traiter, en pleine mosquée, de « vieille sorcière qui ressemble à Golda Meïr ». Elle avait également rappelé qu’au cours de l’interview qu’elle avait accordée à Mondanité, la journaliste l’avait interrogée sur ses lectures. Elle avait évoqué à l’époque les mémoires de Ben Gourion et de Pe-res, « parce que lorsque l’on fait de la politique au Liban, il est indispensable de connaître ses ennemis », avait-elle précisé. Sauf que la journaliste du mensuel avait, dit-elle, changé la question en « quels sont les personnages qui vous ont le plus marquée ? »
Le bureau de presse du Mouvement d’unification islamique (MUI), dirigé par un cheikh fondamentaliste de Tripoli, Hachem Minkara, a appuyé, dans un communiqué publié hier, les propos du Conseil chérié supérieur islamique, qui s’était tenu sous la présidence du mufti de la République, cheikh Mohammed Rachid Kabbani. Et qui avait demandé que « l’on retire la nationalité...