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Actualités - CHRONOLOGIE

Partis - Le chef des Kataëb appelle à resserrer les rangs autour du président Lahoud Pakradouni : La guerre dans la région est une menace pour toutes les entités existantes

Comme chaque lundi chez les Kataëb, la réunion hebdomadaire des membres du bureau politique et du conseil central a été l’occasion de passer en revue les sujets d’actualité et la situation politique générale. Le président du parti, Karim Pakradouni, a ainsi rappelé le choix fondamental des Kataëb de resserrer les rangs internes autour du président de la République, misant sur l’unité contre les tentatives d’effritement, « surtout à une étape aussi cruciale où la guerre en gestation dans la région constitue une menace pour toutes les entités existantes, et plus particulièrement pour celles qui souffrent de dissensions internes ». Aux membres du bureau politique et du conseil central du parti Kataëb, réunis autour de lui, Karim Pakradouni n’a pas caché la gravité de la situation régionale actuelle. Selon lui, la classe politique libanaise se divise en deux parties : la première regroupe les politiciens qui suivent les développements régionaux et font passer les intérêts de la nation avant les leurs et la seconde réunit au contraire ceux qui ne voient la situation qu’à travers le prisme étroit de leurs petits problèmes. Pakradouni a rappelé que les Kataëb ont été parmi les premiers groupes politiques à percevoir la gravité de la situation après les événements du 11 septembre 2001. « Dès son élection, le 5 octobre, la nouvelle équipe qui tient désormais les rênes du parti a lancé son pari sur l’unité nationale, la justice sociale et la solidarité avec la Syrie, afin de préserver le Liban, son unité et sa souveraineté, ainsi que les libertés et les droits des chrétiens. Nous avons ainsi appuyé l’État fort, juste et intègre, et en particulier le président de la République, l’armée et la justice, tout comme nous avons appelé toutes les parties à faire preuve de modération, d’ouverture et de discernement. » Abordant les dossiers actuellement étudiés par la justice, Pakradouni a précisé qu’il faut faire une distinction entre les dossiers politiques, qu’à son avis il faut fermer pour préserver l’unité nationale, et les dossiers à caractère financier qu’il faut étudier jusqu’au bout par souci de la morale et des finances publiques. Selon lui, la réouverture du dossier des hélicoptères Puma fait partie des dossiers financiers et, pour cette raison, il ne doit pas, selon lui, être refermé. « C’est même dans l’intérêt du président Amine Gemayel d’examiner ce dossier. S’il apparaît qu’un Libanais, quel qu’il soit, a touché des commissions dans l’achat de ces hélicoptères, il doit être puni, et si, au contraire, l’enquête montre que l’opération était tout à fait propre, la justice doit le dire clairement et blanchir tous ceux dont le nom a été mêlé à cette transaction. Nous rappelons à ce sujet que nous avons pleinement confiance dans la justice, qui agira selon la loi et la conscience des juges. » Pour terminer, le chef du parti Kataëb a vivement critiqué l’opposition qui, selon lui, se donne le droit d’utiliser tous les moyens, légaux ou autres, contre le pouvoir, puis crie à l’atteinte aux libertés et à la violation des principes démocratiques lorsque le pouvoir utilise les moyens légaux contre elle. « Elle met fin à tout dialogue, menace de démissions collectives au Parlement, sollicite la rue en utilisant les slogans confessionnels et utilise à fond les médias. Et si le pouvoir riposte, avec les moyens que met à sa disposition le régime démocratique, elle crie au favoritisme, accusant le pouvoir d’œuvrer pour les musulmans contre les chrétiens. » En conclusion, Pakradouni rappelle que la guerre en gestation dans la région menace toutes les entités existantes. « C’est pourquoi, a-t-il déclaré, nous appelons tous les Libanais à tenir des réunions nationales permanentes pour consolider l’unité et nous préconisons la formation d’un gouvernement d’entente qui permettrait au Liban d’être épargné par les secousses à venir. Car les Libanais, et plus particulièrement les chrétiens d’entre eux, ne peuvent plus supporter la moindre secousse. »
Comme chaque lundi chez les Kataëb, la réunion hebdomadaire des membres du bureau politique et du conseil central a été l’occasion de passer en revue les sujets d’actualité et la situation politique générale. Le président du parti, Karim Pakradouni, a ainsi rappelé le choix fondamental des Kataëb de resserrer les rangs internes autour du président de la République,...