Administration Beydoun : « L’essence du partenariat euro-méditerranéen est la coopération dans la recherche »

Mohammed Abdel Hamid Beydoun, ministre de l’Énergie, a déclaré hier que « l’État va progressivement abandonner son rôle d’investisseur pour endosser celui de contrôleur ». Il a également considéré que le gouvernement devrait « contribuer à créer des unités de recherche dans les universités, parce que l’essence du partenariat euro-méditerranéen est la collaboration dans la recherche, et pas seulement l’ouverture des marchés ». M. Beydoun s’exprimait lors d’une cérémonie de remise de diplômes à un groupe d’ingénieurs du ministère ayant suivi une session de formation dans le secteur de l’eau à l’Université Saint-Joseph (USJ). Le ministre a souligné l’importance des « sept grandes universités, sans lesquelles le Liban ne connaîtra pas d’essor, et qui contribuent au développement économique et social du pays ». Il a fait part des efforts de son ministère en vue de créer des liens et des centres d’intérêt communs avec les universités – ceux-ci se sont déjà concrétisés avec l’USJ – afin de donner à son personnel plus de savoir et d’expérience. M. Beydoun a annoncé que l’État allait progressivement changer de rôle, et qu’il devrait « arrêter de diriger les domaines d’investissement pour accorder un espace plus grand à la compétitivité du secteur privé, avec tout ce que cela suppose comme changements aux niveaux des systèmes administratifs, des mentalités, des emplois, et avec l’adoption de nouvelles législations antitrust ». Pour sa part, Fadi Comair, directeur des ressources hydrauliques au ministère, a rappelé que la session de formation des ingénieurs travaillant dans le secteur de l’eau a duré cinq mois. Selon lui, cette formation sera l’un des facteurs qui permettront au personnel de la direction de mieux faire face aux défis à venir : l’application du plan décennal qui a commencé par le lancement des barrages de Chabrouh et de Yammouneh, ainsi que la privatisation du secteur de l’eau.