Coopération Nabih Berry a rencontré l’ancien chancelier autrichien Kurt Waldheim

Au deuxième jour de sa visite officielle en Autriche, le président de la Chambre Nabih Berry a rencontré l’ancien chancelier autrichien Kurt Waldheim. Le président de l’Assemblée a également rencontré son homologue du Parlement des provinces, avant de visiter le musée de la cathédrale de Vienne ainsi que le Musée d’art moderne, sous la conduite de son homologue autrichien, le président du Parlement fédéral, Heinz Fischer. L’après-midi a été consacrée à une visite à la Bibliothèque nationale autrichienne. On sait que le Parlement autrichien est composé de deux Chambres, la Chambre des députés fédérale et la Chambre des provinces, au nombre de neuf. Durant ses visites à caractère culturel ou touristique, M. Berry était accompagné de son épouse, Randa, et des deux députés Fayez Ghosn et Mohammed Ali Meiss, ainsi que d’une délégation administrative et médiatique. M. Berry et la délégation officielle libanaise ont ensuite été les hôtes à déjeuner de la commission d’amitié austro-libanaise, qui avait également invité l’ancien chancelier autrichien, Kurt Waldheim. Répondant aux questions des journalistes présents, M. Waldheim a affirmé que la situation au Moyen-Orient est « difficile et très complexe » et que le règlement des conflits qui déchirent cette région exige « beaucoup de prudence, pour empêcher qu’ils n’échappent à tout contrôle ». Selon lui, « les protagonistes doivent mûrement peser ce qui serait acceptable par l’autre partie dans des négociations et, par-dessus tout, veiller au respect et à l’application des résolutions internationales ». Au sujet du différend entre le Liban et Israël sur la part des eaux du Wazzani, M. Waldheim a déclaré : « Il faut supporter l’épreuve avec patience. Les choses n’avancent pas vite, mais il ne faut jamais baisser les bras. » « Je crois qu’il est possible de parvenir à un règlement pacifique de cette question, grâce à une coopération des deux parties avec l’organisation internationale », a ajouté M. Waldheim, qui a rappelé avoir suivi la question alors qu’il était secrétaire général de l’Onu.