Coopération - Le président du CDR poursuit ses entretiens en Arabie saoudite La Banque islamique et le Fonds saoudien financent une série de projets de développement

Le président du Conseil du développement et de la reconstruction, Jamal Itani, poursuit sa visite de travail en Arabie saoudite où il a conféré, notamment, avec le président de la Banque islamique du développement, Ahmed Mohammed Ali, et le directeur exécutif du Fonds saoudien pour le développement, Youssef Bassam. Dans le cadre de sa visite, le président du CDR a signé avec la Banque islamique deux accords en vue, d’une part, de financer l’achat d’équipements pour l’hôpital gouvernemental de Beyrouth (pour un montant de 8,3 millions de dollars) et, d’autre part, d’assurer l’importation de carburants pour le compte de l’Électricité du Liban (près de 20 millions de dollars). À la suite des contacts entrepris par M. Itani, la Banque islamique a décidé, en outre, de débloquer un crédit de 43 millions de dollars qu’elle avait alloué pour le projet de construction de la cité universitaire de Hadeth (sur le campus de l’Université libanaise). Parallèlement, le Fonds saoudien pour le développement a donné son accord à l’octroi de dons et de prêts préférentiels au Liban pour l’exécution d’une série de projets de développement, notamment la réhabilitation de la route internationale de Damas entre Sofar et Masnaa, l’achèvement des travaux de la voie rapide du Metn, la construction de routes dans les régions du Akkar, de Denniyé, de Batroun et de l’Iklim el-Kharroub ainsi que la construction de douze écoles dans les régions périphériques du pays. Des délégations de la Banque islamique et du Fonds saoudien effectueront prochainement une visite d’information au Liban afin d’examiner l’opportunité de financer plusieurs autres projets de développement jugés prioritaires par le gouvernement libanais. Les délégués de la Banque islamique sont attendus au début du mois d’octobre à Beyrouth. Ils étudieront les dossiers de trois projets routiers au Akkar, au Liban-Nord et au Liban-Sud, en sus du projet de développement des infrastructures à Beyrouth. Le coût des projets en question est estimé à près de 90 millions de dollars. Quant aux délégués du Fonds saoudien de développement, ils étudieront avec les responsables libanais les moyens de financer une série de projets d’un montant global de 170 millions de dollars. Au cours de sa visite à Djeddah, le président du CDR a évoqué avec les hauts responsables de la Banque islamique la possibilité pour le Liban de profiter des instruments financiers assurés par la Banque islamique en vue d’exécuter certains projets spécifiques au niveau des deux secteurs privé et public. De source proche du CDR, on précise que les instruments financiers proposés par l’établissement islamique peuvent représenter une solution adéquate pour le Liban. Ce dossier devrait faire l’objet prochainement d’une série d’entretiens entre les hauts responsables libanais et la Banque islamique.