Deux députés haririens commentent les positions de Kornet Chehwane

Deux députés appartenant au bloc parlementaire du Premier ministre, Rafic Hariri, MM. Jean Oghassapian et Atef Majdalani, ont commenté hier les positions du groupe de Kornet Chehwane, lui reprochant notamment le fait de n’avoir pas clairement dénoncé, dans son dernier communiqué, le Syrian Accountability Act et les résolutions du congrès de Los Angeles. Dans un communiqué, M. Oghassapian s’en est pris, sans le nommer, au courant aouniste, l’accusant « d’attiser les haines confessionnelles à travers son discours politique et d’inciter à la discorde entre les communautés », faisant la différence entre les aounistes et le groupe de Kornet Chehwane. Selon lui, le courant aouniste « tente de replonger le pays dans une guerre similaire à celle dite d’Élimination, en mobilisant certaines personnes contre d’autres dans le but de libérer la scène chrétienne des forces modérées, dont le groupe de Kornet Chehwane fait partie (...) ». Il a par ailleurs estimé que ce même courant « cherche à réduire la vie politique à une haine contre la Syrie ». « Il semble que les expériences passées ne leur ont rien appris », a-t-il conclu. De son côté, M. Majdalani a estimé que le dernier communiqué du groupe de Kornet Chehwane « est positif pour ce qui est des constantes nationales et de l’appel à un vrai dialogue avec la présidence de la République ». Il a toutefois estimé que la Syrie jouait un rôle positif au Liban et qu’« il convient de l’appuyer face à l’ennemi israélien ». Il a par ailleurs dénoncé les « discours extrémistes d’Antélias ».