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Actualités - CHRONOLOGIE

SOMMET DE LA TERRE - Importantes rencontres en marge des assises, notamment entre le Premier ministre et Jacques Chirac Rafic Hariri planchera sur le développement durable à Johannesburg

C’est le Premier ministre, Rafic Hariri, qui dirigera la délégation libanaise au second sommet de la Terre (également appelé sommet du Développement durable) qui se tiendra entre le 26 août et le 4 septembre prochains à Johannesburg, en Afrique du Sud. Et c’est également Rafic Hariri qui s’exprimera au nom du Liban, le 2 septembre, sur des sujets aussi divers que la paupérisation, l’eau et les canalisations d’eaux usées, l’agriculture, la désertification, la mondialisation, la bonne gouvernance, la santé et l’éducation, les océans, les forêts, ainsi que les rythmes de consommation et de production. Des sources bien informées rappellent, et à raison, qu’il serait tout à fait absurde de prendre ce sommet à la légère. Des assises auxquelles participent les 189 pays membres de l’Onu – l’organisatrice de cette rencontre décennale, dont la première édition s’est tenue en 1992 à Rio de Janeiro. Il y a dix ans, c’était le ministre des Affaires étrangères de l’époque, Farès Boueiz, qui représentait le Liban. À quoi sert le sommet de la Terre ? À renforcer le travail en commun de tous les pays participants afin de mettre en application les principes de développement durable. À rappeler que la lutte contre la pauvreté est une nécessité fondamentale pour arriver à ce développement-là. « Notamment pour les pays occupés », précisent les sources en question. Qui indiquent que le sommet de Johannesburg est né de l’exécution d’un accord qui avait été signé entre les pays développés et les pays en développement de l’hémisphère Sud, dans le but de protéger la planète, de mettre un terme à la pollution, de préserver l’environnement, et de mettre sur pied les bases du développement économique, social et environnemental. Les pays riches avaient à l’époque promis de soutenir les pays pauvres en augmentant leurs aides. D’ailleurs, tout le monde se souvient des deux sommets qui se sont tenus cette année, en prélude à la rencontre de Johannesburg, au Mexique et en Indonésie. Ces deux sommets ont donné à voir que les pays nordistes n’ont pas été à la hauteur de leurs promesses brésiliennes. Au Mexique et en Indonésie, les pays participants s’étaient, bien malheureusement, divisés en deux blocs distincts : les pays riches, au Nord, et les pays pauvres, au Sud. Les sources précitées racontent que ces derniers avaient demandé que leurs dettes extérieures soient effacées. Sauf que ces pays pauvres se sont heurtés au veto quasi inconditionnel des États-Unis. D’autre part, ce n’est qu’au bout de très longues négociations avec la délégation US qu’a été trouvé un consensus sur la nécessité de lutter contre l’occupation étrangère, d’y mettre un terme, et de protéger les civils subissant ce joug, en harmonie avec la législation internationale sur les droits de l’homme. L’accent avait également été mis sur la manière de surmonter les obstacles auxquels doit faire face le développement durable. De façon à aboutir à un plan de développement pour les pays pauvres, comme préambule à l’organisation de la situation mondiale dans la décennie à venir. Quant à la participation libanaise au sommet de Johannesburg, elle s’inscrit, toujours selon les mêmes sources, dans le cadre des solutions mondiales dont pourraient profiter les pays nécessiteux. « Il est certes vrai que les sujets qui seront débattus ne sont pas d’ordre strictement politique, mais leur substance l’est. D’autant plus que le Liban est à même de tirer bénéfice des aides qui seront prodiguées aux pays du Sud », soulignent-elles. Ajoutant que le Liban avait rédigé son rapport, qui sera rendu public à Johannesburg, de façon à mettre en exergue l’étendue des progrès réalisés dans l’ensemble des sujets inscrits à l’ordre du jour. Ce rapport fera ensuite partie du rapport mondial autour du développement durable que rédigera le secrétariat général des Nations unies, avant le 26 août prochain. D’ailleurs, pour revenir aux deux sommets mexicain et indonésien, le regroupement des pays arabes avait redoublé d’efforts pour une position qui soit le plus unie possible. Notamment en ce qui concerne le volet des pays soumis à une occupation étrangère, ainsi que le dossier des sanctions. Et l’impact de ces deux dossiers sur, justement, le développement durable. Enfin, il y a, et c’est un des volets les plus importants et les plus intéressants du sommet de Johannesburg, les rencontres en marge. Puisqu’un très grand nombre de dirigeants étrangers seront présents dans la mégapole sud-africaine. Des rencontres auxquelles Rafic Hariri accorde un maximum d’intérêt, et en tête desquelles figure l’aparté qu’il aura avec le président français Jacques Chirac. Avec lequel il évoquera la situation et les rebondissements régionaux, les prochaines réunions automnales et onusiennes à New-York, le sommet de la francophonie, ainsi que les dernières nouvelles de Paris II. Manière de savoir s’il est envisageable que la deuxième édition de la conférence des pays amis du Liban se tienne, et si cela est prévu pour bientôt. Khalil FLEYHANE
C’est le Premier ministre, Rafic Hariri, qui dirigera la délégation libanaise au second sommet de la Terre (également appelé sommet du Développement durable) qui se tiendra entre le 26 août et le 4 septembre prochains à Johannesburg, en Afrique du Sud. Et c’est également Rafic Hariri qui s’exprimera au nom du Liban, le 2 septembre, sur des sujets aussi divers que la...