Si le président Bush ne cesse de réaffirmer, comme hier en présence du roi Abdallah de Jordanie, la nécessité de renverser le régime de Bagdad, sa détermination ne semble pas faire l’unanimité au sein de sa propre Administration. Le Washington Post révélait ainsi hier que les responsables américains étaient très divisés sur la façon d’évincer le président irakien du pouvoir. Dans le camp des va-t-en guerre, le vice-président Dick Cheney et le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, pencheraient pour des frappes militaires tactiques limitées, explique le quotidien américain. De l’autre côté, la plupart des hauts responsables de l’armée américaine, ainsi que le secrétaire d’État Colin Powell, adopteraient une position plus prudente sur l’éventualité d’une campagne militaire, s’inquiétant des conséquences de l’après-Saddam dans la région. Cette absence de solutions au débat sur comment et quand agir provoquerait en tout cas de « nouvelles tensions » au sein de l’Administration Bush, selon des experts de la défense, cités par le Post. PAGE 11
Si le président Bush ne cesse de réaffirmer, comme hier en présence du roi Abdallah de Jordanie, la nécessité de renverser le régime de Bagdad, sa détermination ne semble pas faire l’unanimité au sein de sa propre Administration. Le Washington Post révélait ainsi hier que les responsables américains étaient très divisés sur la façon d’évincer le président irakien...
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