Sommet de la francophonie Salamé et Ariss évoquent le congrès des maires francophones

Le ministre de la Culture chargé de la francophonie, Ghassan Salamé, a reçu hier le président de la municipalité de Beyrouth, Abdel Meneem Ariss. Les deux hommes ont évoqué les préparatifs du congrès des présidents de municipalité et maires francophones. Un congrès qui se tiendra à Beyrouth, au palais de l’Unesco, les 16 et 17 octobre prochain, en présence du secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie, Boutros Boutros-Ghali, et de l’administrateur général de l’Agence intergouvernementale de la francophonie, Roger Dehaybe, de 80 maires et de 200 invités. Abdel Meneem Ariss a parlé au sortir de l’entretien de l’importance que revêt ce congrès, et des « grands espoirs » qu’il draine. « Surtout que la séance de clôture se déroulera en présence du président Jacques Chirac. » Quant à la séance d’inauguration, elle sera ponctuée par les déclarations d’Abdel Meneem Ariss et de son homologue parisien, Bertrand Delanoë, ainsi que par celle de Ghassan Salamé. Un congrès dont le fil thématique sera « l’émigration clandestine » dans l’ensemble des villes membres de l’IMF (l’organisation internationale des villes francophones, que préside le maire de Paris). Une organisation « extrêmement active », qui participe au financement de bon nombre de projets dans les villes membres. « Beyrouth a par exemple profité il y a six ans d’un projet d’informatisation, comme de l’installation de panneaux signalétiques dans l’ensemble des rues de la ville », a expliqué Abdel Meneem Ariss. Entre autres projets.