PRIVATISATION L’État français entend céder le contrôle d’Air France

L’État français, qui détient actuellement 54,4 % d’Air France, a pris comme « hypothèse de travail » de réduire sa participation au-dessous de 20 % dans le cadre du processus de privatisation de la compagnie, a indiqué hier à Paris un porte-parole du ministère français de l’Économie, des Finances et de l’Industrie. Le gouvernement français avait annoncé un peu plus tôt le processus de lancement de la privatisation de la compagnie aérienne, pour lui permettre « d’accélérer la modernisation de sa flotte, de consolider ses alliances et de nouer des partenariats », selon un communiqué de Bercy. « L’État doit lui donner de nouveaux espaces de liberté », peut-on lire dans le communiqué. Le groupe a dégagé un bénéfice net de 153 millions d’euros en 2001/2002 (exercice fin mars), en baisse de 63,7 % par rapport à 2000/2001. Même si les bénéfices se sont nettement dégradés, la performance de la compagnie est honorable, comparée à ses grands concurrents européens, comme British Airways, qui est tombé dans le rouge. Page 9