Rechercher
Rechercher

Actualités

Droits de l’homme Solida et NDH réclament la révision du procès Hindi

Le Mouvement de soutien aux Libanais détenus arbitrairement (Solida) et l’organisation des Nouveaux droits de l’homme (NDH) se sont déclarés « préoccupés » par la confirmation de la condamnation de l’ancien conseiller politique du chef des Forces libanaises (FL), Toufic Hindi, et des journalistes Habib Younès et Antoine Bassil. Un communiqué conjoint des deux ONG rappelle que « l’arrestation, les interrogatoires et la détention de ces trois personnes s’étaient déroulés dans des conditions contraires à leurs droits fondamentaux, et les organisations de défense des droits de l’homme avaient manifesté leur préoccupation lors de la première condamnation par le tribunal militaire ». « La Cour de cassation militaire a entériné cette condamnation (quoique en réduisant les peines) sans tenir compte des violations des droits de l’homme dont ont été victimes les trois accusés, notamment les interrogatoires dans les locaux du ministère de la Défense par une instance non juridique (militaire, en l’occurrence) et en l’absence de leurs avocats (...). Cette décision constitue un grave précédent et entache l’équité du procès (...) », ajoute le communiqué, qui conclut en demandant aux autorités libanaises de « procéder à un procès équitable de MM. Hindi, Younès et Bassil, d’ordonner une enquête impartiale sur les violations dont ils ont été victimes et de veiller à préserver la liberté d’expression au Liban, en mettant notamment un terme aux procès à caractère politique ».
Le Mouvement de soutien aux Libanais détenus arbitrairement (Solida) et l’organisation des Nouveaux droits de l’homme (NDH) se sont déclarés « préoccupés » par la confirmation de la condamnation de l’ancien conseiller politique du chef des Forces libanaises (FL), Toufic Hindi, et des journalistes Habib Younès et Antoine Bassil. Un communiqué conjoint des deux ONG...