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Actualités - CHRONOLOGIE

DÉBAT - Le Premier ministre a insisté pour qu’un sympathisant FL s’exprime tout à fait librement Hariri : Je sais combien le Liban a besoin de la Syrie depuis mes 18 ans

Rafic Hariri a ouvertement avoué qu’il aurait préféré ne pas aborder le sujet devant les télévisions. « Mais depuis l’arrivée au pouvoir du président Bachar, personne n’aurait imaginé que la Syrie puisse prendre les décisions (qu’elle a effectivement prises). » Le Premier ministre répondait à une question qui lui a été posée au cours d’un débat organisé à l’initiative du Rassemblement des chefs d’entreprise au Liban (RDCL). L’intervenant, visiblement un sympathisant FL, avait déclaré tout de go à Rafic Hariri qu’il avait « déçu » les Libanais. « Probablement à cause des Syriens. Probablement dans le but de vider le Liban de ses chrétiens », a ajouté le jeune homme. Après avoir été hué par l’assemblée qui voulait l’empêcher de continuer. Sauf que le Premier ministre a insisté pour l’écouter jusqu’au bout. « La Syrie est un pays qui nous est proche, qui nous a soutenus pendant les moments difficiles et qui continue de le faire. Et je vais aller plus loin : je ne dis pas cela, comme l’affirment certains, parce que je suis Premier ministre, que je cherche l’appui des Syriens, ou parce qu’ils sont influents au Liban. C’est faux. Je sais combien le Liban a besoin de la Syrie depuis mes 18 ans. Ce que je dis n’est pas nouveau. Nous sommes tantôt d’accord avec les Syriens, et tantôt nos avis divergent. Mais notre relation avec la Syrie est très claire, gérée par les intérêts communs et la fraternité. Nous nous disputons et nous nous mettons d’accord comme le feraient des amis. Dans tous les cas, nous le faisons avec comme but l’intérêt du Liban et de la Syrie. Combattre la Syrie a provoqué des catastrophes au Liban. Nous ne pouvons pas dire : nous voulons des relations privilégiées avec la Syrie, mais il faut qu’elle fasse ceci ou cela. Nous ne pouvons pas réagir à chaque mesure syrienne positive par des accusations », a déclaré le Premier ministre. Qui a martelé que l’accord de Taëf a été appliqué à 97 %. En ce qui concerne le retour de Michel Aoun, Rafic Hariri a répété que cette décision n’engage « que » l’ancien Premier ministre et que le gouvernement n’est pas responsable de tout cela. Et que pour le cas Samir Geagea, « il y a une justice ». Enfin, en ce qui concerne les chrétiens, il a insisté sur le fait que « si l’on veut préserver les Libanais en général et les chrétiens en particulier, il faut les encourager à rester au Liban ». Répétant plusieurs fois qu’il se « bat » littéralement pour la liberté d’expression.
Rafic Hariri a ouvertement avoué qu’il aurait préféré ne pas aborder le sujet devant les télévisions. « Mais depuis l’arrivée au pouvoir du président Bachar, personne n’aurait imaginé que la Syrie puisse prendre les décisions (qu’elle a effectivement prises). » Le Premier ministre répondait à une question qui lui a été posée au cours d’un débat organisé à...