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Actualités - CHRONOLOGIE

Scrutin partiel - Le chef du Législatif a reçu le nouveau député du Metn Berry : C’est l’État des institutions qui a triomphé

Alors qu’il avait brillé par son mutisme de dimanche à mardi, le président de la Chambre, Nabih Berry, a finalement pris position hier, à deux reprises, à l’égard de l’élection partielle du Metn : une première fois au palais de Baabda, à l’issue d’un entretien avec le président de la République, le général Émile Lahoud, une deuxième fois, à l’occasion de sa rencontre hebdomadaire avec les députés. Parmi eux, se trouvait hier le nouvel élu, Gabriel Murr. Après sa visite au chef de l’État, M. Berry s’est notamment félicité du fait que « les administrations concernées ont insisté à appliquer la loi relative à la partielle du Metn. En réalité, cette attitude rassure tous les Libanais, sans exception, car, en fin de compte, c’est la victoire de l’État des institutions, et non d’une partie sur une autre », a-t-il ajouté. S’adressant par ailleurs à Gabriel Murr, qui s’est rendu au siège de l’Assemblée en sa qualité de député, le président Berry a déclaré : « Les batailles électorales sont naturellement chaudes, mais celle du Metn l’était particulièrement en raison du caractère spécifique de ce scrutin ». Rappelant dans ce cadre que le chef de l’État est originaire de la région, il a précisé : « De toute évidence, certaines fractions ont tenté de prendre pour cible l’État et la présidence de la République, par le biais de cette élection ». Le chef du Législatif a en outre affirmé que Damas est resté « neutre » durant cette bataille alors que « certains ont cherché à l’y impliquer ». Selon lui, la Syrie voulait au contraire que l’opération électorale se déroule conformément à la loi, de sorte que « l’unité et la sécurité des Libanais soient préservées quel que soit le vainqueur ». Le président de la Chambre a en outre mis en garde contre les dangers qui menacent la région, le Liban et la Syrie en particulier. « Nous devons envisager les relations libano-syriennes avec encore plus d’unité interne, et faire en sorte que l’intérêt national prenne le pas sur le fanatisme et le sectarisme », a-t-il ajouté, avant de poursuivre : « Chaque personne est libre de ses opinions, mais ce sont des principes qui font notre force, en l’occurrence le respect de la démocratie et des institutions ainsi que les relations stratégiques entre le Liban et la Syrie ».
Alors qu’il avait brillé par son mutisme de dimanche à mardi, le président de la Chambre, Nabih Berry, a finalement pris position hier, à deux reprises, à l’égard de l’élection partielle du Metn : une première fois au palais de Baabda, à l’issue d’un entretien avec le président de la République, le général Émile Lahoud, une deuxième fois, à l’occasion de sa...