Actualités - OPINION
Le Liban dépotoir
Par MAKAREM May, le 05 juin 2002 à 00h00
Rien n’a changé dans la manière de résoudre les problèmes de l’environnement dont on célèbre aujourd’hui la journée internationale. Les mêmes mots et les mêmes maux frappent en bloc le Liban, victime d’une opération de marquage à différentes échelles: sites dégradés, paysages bétonnés, végétations rasées, microclimat détérioré, air vicié, eaux polluées, sol infesté de substances dangereuses. Pillage, gaspillage de toutes les parcelles du territoire où les affairistes, ivres de spéculations, raflent leur mise dans l’instant, sans mémoire du passé ni considération pour l’avenir. Au nom de la « reconstruction », du « développement », intérêts privés et affaires publiques sont étroitement imbriqués et court-cicuitent un code écologique qui attend depuis 1997 le feu vert des représentants du peuple. Bloquant les possibilités de serrer la vis aux vandales et de se préserver de bien de malheurs. Dans ce petit pays rétif, rebelle à l’ordre, à la rationalité et déjà marqué du sceau de la pauvreté, du chômage, de la violence, de la toxicomanie et de l’insécurité, il ne reste que de tout petits pas à franchir avant de glisser vers le chaos absolu. May MAKAREM
Rien n’a changé dans la manière de résoudre les problèmes de l’environnement dont on célèbre aujourd’hui la journée internationale. Les mêmes mots et les mêmes maux frappent en bloc le Liban, victime d’une opération de marquage à différentes échelles: sites dégradés, paysages bétonnés, végétations rasées, microclimat détérioré, air vicié, eaux polluées,...
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