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Enseignement supérieur « Université arabe ouverte » à la prochaine rentrée

Après l’Égypte, la Jordanie, Bahreïn, l’Arabie saoudite et le Koweït, le Liban aura son « Université arabe ouverte », une institution créée par le prince Talal ben Abdel-Aziz sur le modèle d’un institut britannique, avec l’approbation du Conseil des ministres de l’Éducation arabes. Située rond-point Tayyouneh, la nouvelle université enseignera l’informatique, la gestion et la langue anglaise. Elle ouvrira ses portes à la rentrée prochaine. Son aînée britannique a délégué au Liban des experts pour former le personnel enseignant et administratif local. Dans une conférence de presse tenue en présence du ministre de l’Éducation nationale, Abdel-Rahim Mrad, Mme Feyrouz Farah Sarkis, directrice de la future université, a exposé les conditions d’admission à cette institution. « Pour pouvoir s’inscrire, les candidats doivent être détenteurs, suivant les spécialisations, soit d’un baccalauréat deuxième partie, soit d’une licence d’enseignement », a précisé Mme Sarkis. « Une année universitaire, a-t-elle ajouté, ne coûtera à l’étudiant libanais que 1 500 dollars par an, étant donné que l’université est financée en grande partie par le programme du Golfe arabe. » « Ouverte ne veut aucunement dire liberté non contrôlée, a encore expliqué Mme Sarkis, la présence aux cours est obligatoire à hauteur de 25 % pour chaque unité de valeur, quitte à ce que professeurs et étudiants puissent s’accommoder de tout mode de communication pour la suite des cours. » Prenant la parole, M. Abdel-Rahim Mrad, qui a plaidé pour la formation continue, « clé de voûte de l’enseignement au XXIe siècle », a précisé que « l’enseignement supérieur pose un vrai problème au Liban, avec ses 41 universités privées, qui ne regroupent que 35 % des étudiants, et son unique université publique, qui en regroupe 65 % ». Estimant que « l’Université libanaise doit pouvoir obtenir les crédits dont elle a besoin pour son développement », M. Mrad a plaidé pour « un contrôle plus strict de ces universités privées avec, comme objectif, le fait de les aider à relever leur niveau ».
Après l’Égypte, la Jordanie, Bahreïn, l’Arabie saoudite et le Koweït, le Liban aura son « Université arabe ouverte », une institution créée par le prince Talal ben Abdel-Aziz sur le modèle d’un institut britannique, avec l’approbation du Conseil des ministres de l’Éducation arabes. Située rond-point Tayyouneh, la nouvelle université enseignera l’informatique,...