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Actualités - CHRONOLOGIE

Présidence - L’ancien secrétaire général des Nations unies, Kurt Waldheim, à Baabda Lahoud : L’Onu doit regagner la confiance de la communauté internationale(photo)

Le président de la République, le général Émile Lahoud, a déclaré hier que « la seule façon pour les Nations unies de regagner la confiance de la communauté internationale est d’appliquer toutes les résolutions émanant d’elles, sans exception, sinon, c’est son impartialité qui serait mise en cause ». Lors d’un entretien avec l’ancien secrétaire général de l’Onu, actuellement en visite au Liban, Kurt Waldheim, le chef de l’État a déploré que les Nations unies aient cédé aux pressions exercées par Israël pour empêcher l’enquête sur les massacres commis dans le camp palestinien de Jennine. « Tous les pays partisans de paix ont été choqués par cette attitude qui a remis en question la crédibilité de l’organisation internationale », a-t-il souligné. Le président Lahoud considère ainsi qu’« en renonçant à préserver les droits des pays, à imposer la paix et à faire respecter ses propres résolutions, les Nations unies incitent les peuples concernés à agir de manière à défendre eux-mêmes leurs droits ». À ses yeux, une telle attitude « met en danger la paix mondiale ainsi que les bases de justice et d’égalité sur lesquelles est bâti le système international ». Le président de la République a donc mis en garde contre « un affaiblissement de l’Onu qui ferait prévaloir la logique de force dans les relations internationales ». D’autre part, le chef de l’État a rendu hommage aux réalisations de M. Waldheim à l’époque où celui-ci était secrétaire général des Nations unies. Il a rappelé que M. Waldheim avait agi « en faveur de la paix dans le monde, malgré toutes les pressions et les campagnes menées contre lui par Israël et le mouvement sioniste ». Le président Lahoud a, en outre, conféré avec son hôte au sujet des derniers développements dans la région, du rôle que devrait jouer l’Onu dans ce contexte et des difficultés que celle-ci doit surmonter pour obtenir l’application de ses résolutions. Notons que l’ancien secrétaire général des Nations unies s’est également rendu chez le président de la Chambre, Nabih Berry, et chez le Premier ministre, Rafic Hariri. À l’issue de son entretien avec M. Berry, M. Waldheim a notamment affirmé qu’il ne fallait pas s’attendre à un règlement prochain de la crise régionale, sans pour autant perdre espoir. Pour en revenir aux activités du chef de l’État, celui-ci a reçu une délégation de la Ligue syriaque présidée par Habib Ephrem. Il a souligné devant eux la nécessité de resserrer les rangs internes dans l’intérêt de la nation. « Nous devons tous œuvrer pour le pays sans tenir compte de notre appartenance confessionnelle, car nous considérons que toutes les communautés sont source de richesse, et nous ne faisons aucune différence entre une communauté et l’autre », a-t-il dit. Le président Lahoud a également reçu une délégation parlementaire britannique formée de M. Hugo Swire et Lord Michael Cecil, respectivement membres de la Chambre des communes et de la Chambre des lords. M. Swire a notamment informé le chef de l’État de la création d’une Commission parlementaire britannique pour le Liban. Celle-ci aurait pour but de promouvoir les relations entre le Liban et le Royaume-Uni et d’organiser dans ce cadre des rencontres entre députés et hommes d’affaires des deux nationalités.
Le président de la République, le général Émile Lahoud, a déclaré hier que « la seule façon pour les Nations unies de regagner la confiance de la communauté internationale est d’appliquer toutes les résolutions émanant d’elles, sans exception, sinon, c’est son impartialité qui serait mise en cause ». Lors d’un entretien avec l’ancien secrétaire général de...