Développement de la région côtière Amchit-Lattaquié

Le comité conjoint de suivi du dossier libano-syrien de l’environnement a tenu hier sa réunion à Damas sous la présidence des ministres libanais et syrien de l’Environnement, MM. Michel Moussa et Adnan Khazam. Étaient également présents aux discussions le secrétaire général du Conseil supérieur libano-syrien, Nasri Khoury, ainsi que les délégations des deux pays. Cette réunion s’inscrit dans le cadre des pourparlers sur l’environnement qui se poursuivent sur la base de l’accord de coopération entre les deux pays. Les discussions ont porté sur les projets relatifs à l’environnement prévus dans les deux pays, dont la création d’une banque de données, le projet Smap relatif aux déchets d’olives, le projet Metap pour la gestion des déchets solides, ainsi que la question de la gestion de la région côtière Amchit-Lattaquié. Après avoir fait état des obstacles qui entravent le bon déroulement du plan prévu pour la création d’une banque de données, « dus à un manque de coordination de la part du conseiller allemand », la partie syrienne est convenue avec les représentants libanais de prévenir par lettre l’Agence allemande pour l’environnement afin d’accélérer l’exécution de ce projet. Concernant le dossier Smap relatif aux déchets d’olives, le directeur libanais de l’Environnement, Berge Hadjian, a précisé qu’il est actuellement soumis à l’approbation de l’Union européenne, qui en est le bailleur de fonds. La partie syrienne a fait état des méthodes expérimentales visant à traiter l’eau potable en envisageant les conditions d’une participation libanaise à ces expériences. M. Hadjian a en outre précisé que le projet Metap – une initiative régionale qui englobe les pays du Machrek et du Maghreb – bénéficie également de fonds européens. Quant au projet de gestion des régions qui s’étendent entre Amchit et Lattaquié, il se trouve actuellement à sa seconde phase, l’ensemble du projet comprenant quatre plans directeurs, deux pour chaque pays. La partie libanaise a en outre demandé de substituer un projet sur le tourisme écologique à l’une des activités prévues au départ, à savoir la création d’une station de traitement des eaux usées.